|

Guide de l’électeur amateur de sentiers et amoureux de la montagne

Par Luc Robert - Initiative de journalisme local

– Élections municipales –

Afin d’éclairer les électeurs, voici quelques questions et réponses des principaux candidats à la mairie de Saint-Sauveur, en prévision des élections municipales du dimanche 7 novembre prochain.

A- Connaissez-vous les pôles importants de sentiers locaux, et êtes-vous prêt à pérenniser (acheter) une centaine d’acres pendant votre mandat et à hausser à plus de 10 % les frais de parcs?

Jacques Gariépy : Je connais les pôles locaux. On a haussé les frais de parcs de 8 à 10 % au cours de ma présence à la mairie, 10 % représentant le maximum autorisé par Québec. De plus, depuis un an et demi, nous avons acheté presque 8 millions de pieds carrés en espaces verts. C’est la base et je vais continuer dans cette lignée.

Robert Gravel : Je suis au courant de la majorité des pôles et ceux prévus. Tu dois faire l’achat de terrains ciblés, où on veut avoir des sentiers. Il faut que ceux-ci soient branchés, qu’ils soient en lien entre eux dans la Ville et arrimés à ceux de nos voisins.

Luc Leblanc : Je ne connais pas tous les pôles, mais en jasant avec les gens du milieu et en visitant, j’en apprends à tous les jours. J’ai d’ailleurs rencontré les gens de PASS, mardi dernier. Je n’ai aucun trouble à faire bonifier les frais de parcs ou les espaces à redonner, en autant que cette exigence respecte la loi. Il faudrait d’ailleurs inclure ça au plan d’urbanisme à revoir, car il date de 2008. Et en achetant des terrains, il faut que des liens permettent de joindre ceux de Sainte-Anne-des-Lacs et de Morin-Heights.

Consultez notre entrevue avec François Trudeau, président de Plein air Saint-Sauveur en cliquant ici.

B- Quel sera votre budget d’acquisition de sentiers au cours de votre mandat des quatre prochaines années?

Jacques Gariépy : En plus de ce que nous avons investi au cours de mes deux premiers mandats, nous avons identifié d’autres poches vertes (îlots) dans la municipalité, où d’autres sentiers seront érigés. Nous négocions présentement la disponibilité et jaugeons l’intérêt. Il y aura un bon budget de consacré à ça, mais ça ira selon les négociations.

Robert Gravel : Le budget doit se trouver dans les millions de dollars, être illimité. C’est toujours une affaire d’offre et de demande. Les gens trouvaient que Morin-Heights a payé cher pour le parc Basler à 1 millions de dollars, mais aujourd’hui, ça vaudrait 5 millions de dollars, j’en suis sûr. Il faut choisir les bons endroits et ne pas avoir peur d’investir.

Luc Leblanc : Le budget sera une priorité pour moi, mais je ne peux pas le chiffrer à l’heure actuelle. Oui, il y aura beaucoup de sous consacrés à l’achat de sentiers, car les citoyens le demandent. Ça sera une priorité, car ça ne semblait pas l’être au cours des derniers mandats à la mairie.

Élections municipales

Jacques Gariépy, Robert Gravel et Luc Leblanc

C- Quels seront vos priorités parmi les pôles de sentiers identifiés et votre plan d’action?

Jacques Gariépy : Le Mont-Christie et le lac des Becs-Scies demeurent mes priorités. Avec 3,5 millions de pieds carrés et l’entente de réciprocité avec les Mille-Isles, ça sera énorme et unique comme territoire de sentiers dans les Laurentides. On va établir une carte et les gens de Saint-Sauveur pourront aussi aller sur les tracés de la municipalité voisine.

Robert Gravel : Les sentiers du Mont-Habitant et ceux du cap Molson retiennent mon attention. Ce sont nos joyaux, nos derniers grands espaces dans le périmètre urbain de Saint-Sauveur. Il faut bien développer ces deux « poumons » de notre population. J’aimerais aussi diviser les sentiers, certains juste pour la marche et d’autres réservés aux vélos de montagne. C’est aussi prioritaire de les fermer à certains périodes, dans l’entre-saison (dégel).

Luc Leblanc : Je pense qu’à court terme, le Mont-Habitant demeure le lieu à développer, mais sans négliger les autres pôles. Il faut aussi cesser de passer sur des terrains privés et respecter les propriétaires. En rencontrant PASS, je me suis fait confirmer ce que représente leur plan d’aménagement et jusqu’où ils pensent aller.

D- Quels seront vos partenaires, avec qui vous pourrez tisser des liens pour pérenniser et développer les sentiers de Saint-Sauveur?

Jacques Gariépy : Nous allons intensifier nos liens avec les partenaires actuels. Plein air Saint-Sauveur (PASS), dont on a financé leur incorporation et qu’on va continuer à les appuyer. La Société de plein-air des Pays-d’en-Haut (SOPAIR), où j’ai siégé pendant 4 ans et on a régionalisé l’organisme. On va poursuivre dans la même veine. Et évidemment, la MRC des Pays-d’en-Haut, dont près de 25 % des espaces verts sont à nous.

Robert Gravel : J’entends créer un regroupement permanent à la Ville. Il y a un besoin d’une personne ou deux pour gérer et développer le plein air. Tout comme il y a le Service de l’urbanisme, il faudrait avoir un Département du plein air. Quant aux liens, la SOPAIR présente une très belle expertise à suivre, tout comme PASS. J’aimerais créer une table des intervenants locaux, pour ne pas avoir 50 versions différentes d’un même projet, comme c’est le cas actuellement. Je veux aussi créer des liens avec les étudiants : pour qu’ils voient à l’entretien des sentiers au printemps et à l’automne, mais aussi à la surveillance de ceux-ci pendant l’été.

Luc Leblanc : J’ai rencontré PASS. La SOPAIR possède des experts-conseils dont nous devons continuer à recevoir les conseils. Pour avoir été longtemps rattaché au Services des loisirs à Saint-Sauveur, j’aime travailler avec les organismes locaux. Mais en même temps, avec ces intervenants, il faut développer une vision régionale des tracés en forêt.

Pour mieux connaître les candidats à la mairie de Saint-Sauveur, visionnez notre questionnaire Accès en cliquant ici. 

NOUVELLES SUGGÉRÉES

1 Comment

  1. Marie-Christine Vallières

    Quand on lit Mr le maire on a l’impression qu’il a travaillé pour l’environnement et les sentiers, mais quand on regarde les faits, ce n’est clairement pas le cas. Depuis qu’il est là, seuls les projets immobiliers se sont développer et ce sont toujours les entrepreneurs qui ont eu le gros bout du bâton. C’est bien beau des paroles, mais ça prenait des actes concrets. Se vanter d’avoir des zones humides, franchement, quand on sait qu’on ne peut rien n’y bâtir et qu’il faut les protéger de toute façon, ce n’est pas sérieux.

    Reply

Trackbacks/Pingbacks

  1. « L’occasion idéale de préparer les 100 prochaines années », selon François Trudeau - Accès Laurentides - […] dans ce but que les questions du « Guide de l’électeur amateur de sentiers et amoureux de la montagne…

Submit a Comment

Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *