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IRONMAN de Tremblant

Par stephanie-valois


À 23 ans, Laurier Balthazar, réussit son premier Ironman!

Il se préparait depuis seulement onze mois à cette dure épreuve qui l’attendait dimanche dernier à Tremblant. Bien qu’il possède un bagage athlétique impressionnant, Laurier Balthazar s’attendait à trimer dur en entraînement pour devenir un Ironman! Aujourd’hui, le Tremblantois peut clamer avoir atteint son objectif en se classant septième de sa catégorie avec un temps de 10 heures, 40 minutes!

Stéphanie Valois

«J’ai vécu la semaine précédant l’événement avec beaucoup de nervosité. Je dormais  peu et faisait des cauchemars» a lancé Laurier. On peut comprendre l’angoisse qui envahissait le jeune athlète à la vue de la tâche à accomplir: 3,8 km de nage, 180 km à vélo et 42,2 km de course à pied!

 

Bien que préparé, Laurier appréhendait néanmoins le coup de feu marquant le départ du triathlon et les minutes qui suivraient: «Les dix premières minutes de nage ont été pénibles pour moi, j’ai reçu beaucoup de coups de pieds à la tête, on se faisait tirer par les jambes, c’était le chaos total!» raconte l’athlète. On pourrait comparer la scène à un troupeau de 2 200 bêtes poursuivies par un fauve, se dirigeant dans la même direction dans le seul but d’en sortir vivant!

 

Souffrant de nombreux problèmes de dos, héritage de longues années de pratiques sportives intenses, Laurier anticipait l’épreuve: «J’avais pris les moyens nécessaires pour limiter mes douleurs musculaires en ayant recours à plusieurs traitements chiropratiques et ça a valu le coup, j’en suis bien fier !»

 

Compétitionner chez soi

Le jeune détenteur d’un baccalauréat en marketing a grandi dans la  région des Laurentides. Passant tout l’été à son chalet de Tremblant, il a pu tester le redoutable parcours de vélo: «Je connaissais très bien le trajet et ça m’a permis de bâtir ma confiance» a avoué l’athlète qui, croyez-le ou non, a remonté près de 500 positions, passant du 620e rang à la nage au 147e à vélo!

 

L’appui de ses proches l’a évidemment aidé mentalement à passer le fil d’arrivée. «Ma copine s’est passée de moi plusieurs soirs et fins de semaine pour me laisser m’entraîner et mes parents m’ont encouragé depuis le début. Sans eux, rien n’aurait été aussi beau!» a confié Laurier, heureux.

 

Déficitaire de 8 000 calories après ses 10 heures d’effort, Laurier a rempli son assiette de pizza et de poutine lors du buffet offert aux athlètes en fin d’épreuve! Les jours suivants, il s’est promis de se reposer et de s’en tenir à de mini entraînements de récupération seulement.

 

La suite des choses? «Je me suis qualifié pour les Championnats du monde de longue distance à Belfort, en France, en juin 2013. Mais je n’ai pas encore confirmé ma présence.» Laissons au jeune athlète le temps de respirer et de savourer sa belle victoire du week-end dernier!

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