Jérôme Charlebois, de père en fils
Par Thomas Gallenne
Théatre du Marais
En tournée à travers le Québec avec son spectacle Jéromanimé qui fait suite à l’album du même nom sorti en 2010, Jérôme Charlebois sera au Théâtre du Marais le 20 janvier prochain pour présenter les chansons de son second album et quelques unes de son troisième en préparation et qui devrait sortir à l’automne.
Le jeune auteur-compositeur-interprète de 32 ans se décrit lui-même comme un chanteur populaire, à l’univers créatif, rythmé et festif. Tout un programme quoi! Ses influences? «Bien sûr, il y a mon père (ndr: Robert Charlebois), mais sinon je pense à des groupes québécois comme Les Colocs, répond le musicien. C’était une musique festive, mais qui traitait de sujets sérieux. C’était une écriture simple, accessible, pour l’ensemble du peuple.»
Le jeune Charlebois commence ses premières armes musicales à l’adolescence, sur une batterie puis à la guitare. Il monte sur scène dès 2003 et sort son premier album – «27» – en 2007. «Le spectacle c’est ce que j’aime, admet-il. C’est là qu’on voit plus mon charisme.» Il définit sa musique comme du Folk-Rock ou de la chanson populaire avec une «énergie qui ressort». Sa formation composée de trois musiciens, soit un batteur, un bassiste et un guitariste, ces derniers jouant d’ instruments électriques, l’accompagnent en chœur alors que Jérôme chante en jouant de la guitare acoustique.
Une percée vers l’Europe?
Bien que son groupe soit passé dans notre région l’été passé, Jérôme Charlebois foulera les planches du Théatre du Marais pour la première fois vendredi soir prochain. «Depuis quelques spectacles, on présente de nouvelles chansons qui apparaîtront sur mon prochain album qui sortira cet automne», raconte le jeune artiste. Ce dernier ajoute que la diffusion de son titre «J’aime ses défauts» sur les ondes de radios commerciales, l’ont aidé à boucler des spectacles. «De plus, j’ai eu la chance de participer à la tournée «Il était une fois la boîte à chansons», un spectacle que mon père a mis sur pied en 2009, poursuit Jérôme. On recommence la semaine prochaine (26 janvier à Sainte-Hyacinthe) une série de 50 représentations qui s’ajouteront aux 250 autres.»
Finalement, ça roule assez bien pour le jeune artiste. Quels sont ses plans au-delà de son prochain album? «J’envisage de percer la France, confirme Jérôme, attaché à ce pays par sa mère française. J’y ai des contacts et j’aimerais vraiment m’y installer. Je pourrais commencer en faisant quelques festivals ou faire la première partie d’artistes qui marchent fort comme Damien Robitaille.
Jérôme Charlebois au Théatre du Marais le 20 janvier 2012 à 20h, et le 13 octobre 2012 au Café de la Gare à Saint-Jérôme.
