Mario Leclerc
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La croisière ne s’amusait plus vraiment dans le Pacifique

Par daniel-calve

L’homme d’affaires Mario Leclair et son épouse Lynda Savage ont vécu une épopée particulière dans l’océan Pacifique, alors que plusieurs ports de mer ont refusé l’accès à leur navire de croisière, le Norwegian Jewells, pour des débarquements.

 

Même si l’embarcation n’a fait état d’aucun cas de virus, les passagers ont presque passé 30 jours sans toucher terre. Le Norwegian Jewells pouvait seulement refaire le plein de carburant et de nourriture, avant de reprendre le large. Les incessants zig-zags en mer se sont toutefois terminés lundi dernier, alors que le bateau a regagné Hawaii de peine et de misère, à l’aide d’un seul de ses deux moteurs en activité.

«Le 23 mars, nous nous sommes rendus à Honolulu, sur un moteur. Norwegian avait prévu un autre bateau au cas où, qui nous suivait. Pour sortir d’Hawaii, il fallait que Norwegian loue des avions pour que tout le monde, probablement d’une dizaine de pays différents, puissent sortir: ce qu’ils ont fait. Donc, nous devions partir mardi, en avion, pour Vancouver», a laissé savoir le propriétaire du golf de Val-Morin, sur sa page Facebook.

Le couple était originalement parti de l’aéroport Montréal-Trudeau le 23 février dernier, à destination de l’Australie, pour le départ de cette interminable croisière.

« On a dû acheter des billets d’avion à plusieurs reprises, pour espérer rentrer à Montréal. Au moins 6 fois, sur instruction, en fait. Après la 4e fois, nous étions rendus à plus de 40 000 $. Pas de félicitations à Air Canada. Toutefois, notre agent de voyage Christine Dubuc a fait un travail extraordinaire pour les réservations. Si tout va bien, nous arriverons à Montréal mardi, pour une quarantaine bien méritée », a-t-il ajouté.

« Ensuite, on procèdera au bilan et à la réclamation. Le croisiériste a fait un travail exceptionnel en nous offrant 100 % de remboursement et/ou 150 % en crédit croisière, mais je ne pense plus à cela, une croisière ! Je pensais que nous allions faire le tour du monde… sans voir le monde ! Le capitaine du bateau manquait de mots, à chaque intervention aux hauts-parleurs, pour expliquer que plusieurs escales étaient annulées, à cause du Coronavirus».

« La Covid-19 a été pris très au sérieux par Norwegian : pas le droit de toucher à rien, dont les rampes d’escalier. Des préposés partout avec des lingettes et du liquide anti-bactérien pour notre sécurité ».

Prisonniers du Pacifique

Ainsi, la croisière a vogué entre autres de Wallis-et-Futuna, aux Îles Samoa et Fidji, à la Nouvelle-Calédonie, en passant par l’Australie.

« Plusieurs ont commencé à perdre patience à bord. On n’a pas embarqué là-dedans. Pour nous c’était correct, mais 2000 personnes n’ont pas toutes le même degré d’acceptabilité. Peut-être aurions-nous été les survivants et aurions-nous dû faire des petits pour repeupler le monde. Mais à voir l’âge ici, on avait pas grand chance d’y arriver. On est resté positif, car il restait du vino et de la bière à bord, tout comme du papier de toilette », a blagué un Mario Leclair serein.

Décalage de 35 heures

« Une chance que nous avons été traités aux 5 étoiles par Norwegian, dès le départ, car nous avons amorcé nos tours de bateau après plus de 40 heures d’avion et plusieurs décalages horaires franchis. Avec plus de 35 h de différence sur le Québec, c’était incroyable d’être au bout du monde, comme cela. Je pourrais écrire un livre », a-t-il philosophé.

Au moment de mettre sous presse Mario Leclair était arrivé à Vancouver.

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2 Comments

  1. Nicole et Rosaire Levert

    Bon retour!

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  2. Nicole et Rosaire Levert

    Bonjour à vous deux je vous félicite pour votre patience Bon retour au Que mais soyez prudent avec l épicerie ils nous surveillent
    Rosaire

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