La famille Lupien veut des excuses

Par Éric-Olivier Dallard

Suite à l’illumination de la croix de Sainte-Adèle, le résidant Marc Lupien, propriétaire du terrain sur lequel elle est située, a fait parvenir aux médias un communiqué de presse.

Le maire Claude Descôteaux a fait savoir à certains de ces médias qu’il ne comprenait pas pourquoi le citoyen avait rédigé ce communiqué, puisqu’ils étaient actuellement en négociations.

Voici l’intégralité du communiqué émis par Marc Lupien.
«Illuminer la Croix de Sainte-Adèle: un véritable «chemin de croix» juridique accompagné d’agressions, menaces et diffamation de toutes parts subies par les propriétaires – La Croix qui surplombe Sainte-Adèle brille de nouveau de tous ses feux… Les citoyens adélois réclamaient depuis longtemps que la Ville en change les ampoules; en fait, cela faisait plus d’un an que la Croix n’avait pas été entièrement illuminée, comme c’est maintenant le cas. En effet, ce lundi 7 juillet, trois électriciens, mandatés à cet égard par la Municipalité, ont procédé à l’ensemble des changements de lumières, entre 8h30 et 10h. Pour ce faire, les électriciens ont passé par le chemin de servitude existant en faveur de la Municipalité, et l’un d’eux a confirmé à Marc Lupien, propriétaire des lieux où se trouve érigée la Croix, que le tout s’est déroulé sans problème et que les ampoules ont pu être changées sans problème. M. Lupien tient également à souligner que l’un des électriciens lui a affirmé avoir utilisé la dite assiette de servitude dans le passé et qu’il s’agissait, selon lui, d’un sentier en pierres concassée, praticable à pieds uniquement. Marc Lupien tient donc à souligner que cette opération du 7 juillet 2008 confirme en tous points ses prétentions depuis le début, c’est-à-dire qu’en aucun moment la Municipalité n’a été empêchée de quelque façon que ce soit et était entièrement libre d’utiliser la servitude de passage existant pour le changement des ampoules qui, s’est déroulé sans problème et de façon très rapide. Le citoyen adélois ne peut donc comprendre encore une fois que la Municipalité ait attendu plus de deux (2) ans pour réaliser cette opération des plus simples. Il déplore qu’il est malheureux de constater que ceci aurait pu être fait bien avant et aurait permis d’éviter la situation juridique dans laquelle se retrouve toutes les parties, en plus d’épargner plus d’un demi-million de dollars en frais d’avocat de part et d’autre. Marc Lupien est toutefois reconnaissant envers le nouveau maire M. Des-côteaux et son équipe, nouvellement élue, qui a entrepris de tenter de mettre fin à la mascarade, prendre ses responsabilités et agir dans l’intérêt des citoyens. Il ne peut qu’encourager cette initiative et espérer que la Municipalité continuera dans la même voie. M. Lupien désire également souligner que l’opération du 7 juillet 2008 a également démontré qu’aucun obstacle n’empêchait la Municipalité d’entretenir la Croix, contrairement aux prétentions de la Ville. En fait, celle-ci n’a même jamais tenté, jusqu’à ce 7 juillet, d’emprunter cette servitude! D’ailleurs il considère que cette opération de la Municipalité confirme que les procédures intentées par la Municipalité étaient inutiles et basées sur des allégués faux, et qu’en aucun moment la Municipalité n’a été empêchée, de quelques façon, d’avoir ac-cès à la Croix ou au bassin d’eau. Enfin le citoyen tient à dénoncer vertement l’inaction du greffier Me Michel Rousseau qui, bien qu’il ait confirmé sous serment qu’il était au courant depuis le début que la seule servitude valide de la Ville est celle empruntée ce 7 juillet, n’a rien fait pour s’assurer que les droits du propriétaire étaient respectés. Le citoyen s’attend donc à ce que la Municipalité se désiste de ses procédures qui sont de toute évidence inutiles. La famille Lupien attend également des excuses de la part de la Ville pour le calvaire enduré du-rant plus de deux ans, ayant été menacée de mort à plusieurs reprises par la population suite à la diffamation fausse entreprises par la Municipalité selon les décisions et résolutions de MM Rousseau, Cardinal, Mon-geau, Mme Houle ainsi que les conseillers municipaux en place à l’époque (dont Me Rousseau et MM Queneville et Latour, toujours en place). Les interrogatoires des représentants de la Municipalité ont démontré qu’en aucun moment l’accès à la Croix ou au basin d’eau n’a été bloqué. Rappelons à ce sujet l’acharnement incessant sur les propriétaires, par l’utilisation des avocats, huissiers, policiers, cour municipale, pompiers, par la Municipalité selon les décisions et résolutions répertoriées, M. Mongeau, Me Rousseau, M. Cardinal et les conseillers de la ville de Ste-Adèle ainsi que trois (3) tentatives de démolir la résidence, l’asphalte ou les barrières, sept (7) tentatives de bâtir un dossier criminel avec la participation du Service de police, plusieurs avis d’infractions sans fondements (émis par M. Don-tigny, manipulé par M. Mongeau et ses avocats), etc. À ce jour, aucune condamnation pour quelque infraction que ce soit n’est enregistrée contre les propriétaires. De plus, les propriétaires ont dû engager des avocats spécialisés en droit criminel, pour se défen-dre contre un corps policier et son chef, Gary Moore, manipulés par Me Rous-seau, MM Cardinal, et Mongeau et le tout sanctionné par des conseillés et sans aucun sens des responsabilités et de respect de la propriété et vie privée. En effet l’irrespon-sabilité de ces conseillers estampillant, des résolutions sanctionnant des actes d’abus de pouvoir (étant parfaitement informés) et de harcèlement de la part de tout les directeurs de départements de la Municipalité alors dirigée, en toute connaissance de cause, par l’ex-maire M. Cardinal, l’ex-directeur général M. Mongeau et le toujours en poste Me Rousseau. ­La famille Lupien exige de l’administration en place que les responsables rendent des comptes à la population pour avoir transformé leur ville, Sainte-Adèle, ni plus ni moins qu’en une république de bananes, avec ses abus de pouvoir et sa police; une situation sans précédent dans les anales municipales du Québec… Enfin la famille Lupien désire faire savoir à la population qu’aucun règlement n’interviendra dans les dossiers judiciarisés (totalisant acuellement plus de 4,5M$ contre la Muni-cipalité et certains élus et fonctionnaires poursuivis personnellement) sans qu’elle ne soit assurée que les individus impliqués seront redevables personnellement envers la population afin que jamais plus la Ville de Sainte-Adèle et ses citoyens ne soient ainsi pris en otages, par des élus et fonctionnaires qui détournent les fonds de façon abusive dans le but d’harceler les citoyens.»
– Marc Lupien, résident de Sainte-Adèle.

Laisser un commentaire

Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *