La saison des corvées printanières officielles dans les Pays-d’en-Haut

Par Rédaction

Vélo de montagne

«Mesdames et Messieurs, ce soir, nous vous annonçons que l’augmentation des taxes en 2013 sera de 1 cent du 100$ d’évaluation, ce qui représente approximativement une augmentation de 77 000$ du budget général de 2012. Il s’y ajoute l’implantation de la taxe verte qui sera de 15$ pour chaque résidence et de 3,00$ pour les terrains. -Accès

Les corvées du printemps 2013 seront particulièrement importantes cette année, comme on peut le constater sur le terrain. En effet, les chutes de neige abondantes et les forts vents qui ont balayé les Laurentides au cours de l’hiver ont endommagé plusieurs sentiers. «Il y aura beaucoup de branches à couper et d’importants secteurs à débroussailler, confirme François Trudeau, représentant de la région des Laurentides au Comité québécois des sentiers de Vélo Québec. Il faudra aussi laisser le temps aux arbres de se relever et en couper un minimum afin de limiter les impacts sur le milieu naturel. L’un des objectifs étant de conserver le caractère étroit et sinueux des parcours de la région.»

Un coup de pouce bien apprécié

Les responsables des corvées savent bien que l’entretien et le développement de leurs réseaux ne pourraient se faire sans la généreuse collaboration des cyclistes et autres usagers de sentiers. Plus de 80 personnes se sont présentées à la corvée du Chantecler en mai dernier, se souvient Benoît Gauthier,

administrateur de Plein air Sainte-Adèle et organisateur de l’événement: « Il s’agissait principalement de citoyens de la région mais beaucoup de gens venaient de Laval et Montréal pour nous donner un coup de main avec nos sentiers. Cette journée a été un succès et nous avons pu aménager un sentier de 1,3 km avec l’aide de tous.»

Les corvées constituent des activités sociales permettant aux adeptes du sport d’échanger avec d’autres et de travailler sur des projets constructifs qui seront bénéfiques pour la communauté, explique Johanne Lavoie, organisatrice communautaire au Centre de santé et de services sociaux (CSSS) des Pays-d’en-Haut. «On y retrouve beaucoup de familles qui voient là une occasion de jouer dehors d’une autre manière», soutient-elle.

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