La Sûreté du Québec au conseil municipal de Sainte-Adèle
Par Journal Accès
Les séances ordinaires du conseil municipal de Sainte-Adèle sont toujours très mouvementées, celle du 21 septembre dernier l’était tout autant, alors que la Sûreté du Québec a dû intervenir à deux reprises dans la soirée.
Manque de décorum
La séance a commencé de manière agitée alors qu’un citoyen, M. Groulx désirait que ses questions qui avaient été envoyées à la Ville soient lues et répondues par la mairesse de la Ville de Sainte-Adèle, Nadine Brière. Ces questions concernaient notamment le conseiller municipal Pierre Lafond, le parc du Mont Loup-Garou et l’ordre du jour. Elle nous a mentionné que les réponses à ces questions avaient été envoyées par écrit et que cette procédure satisfait habituellement les citoyens.
Alors que M. Groulx s’entêtait à obtenir d’autres réponses, la mairesse a demandé qu’il soit expulsé de la séance, mais celui-ci ne voulait pas quitter la salle, tant que la Sûreté du Québec (SQ) n’arriverait pas. Après plusieurs interventions de la part du garde de sécurité, M. Groulx a finalement quitté la séance lorsque les autorités policières sont arrivées à 19 h 05, selon le sergent Marc Tessier, porte-parole de la SQ, suite à un appel reçu à 19 h. Il explique que lorsque les policiers sont arrivés, l’assemblée semblait relativement calme, ce qui était le cas pour un moment seulement.
Altercation corsée
La séance a donc repris pendant environ une heure alors que différents sujets ont été abordés, non sans remous. Lors du point 13 « Communications des membres du conseil au public », le conseiller municipal indépendant Pierre Lafond a pris la parole. Après avoir divulgué des informations « diffamatoires » selon la mairesse, elle lui a demandé à plusieurs reprises de quitter la séance. Voyant que M. Lafond ne quittait pas, le garde de sécurité a pris les effets personnels du conseiller pour l’inciter à partir.
C’est à ce moment que les échanges ont dégénéré et que le garde de sécurité a dû maitriser au sol M. Lafond qui s’agitait. Un autre appel a alors été fait à la Sûreté du Québec qui s’est présenté pour une deuxième fois au conseil, cette fois à 21 h. Toutefois, lors de l’arrivée des policiers, M. Lafond avait pour sa part déjà quitté les lieux. Une enquête policière aura donc lieu puisque le garde de sécurité a déposé une plainte de voie de fait envers le conseiller municipal Pierre Lafond.
Ordre du jour
Différents sujets ont toutefois pu être abordés, malgré la tournure des évènements, dont le lieu des séances du conseil qui serait sujet à changement si le conseil doit se réunir à huis clos, dans le cas où le gouvernement interdirait les rassemblements lors des conseils. En ce qui concerne les ressources humaines, différents pompiers ont été embauchés, dont la première pompière ainsi que la directrice des ressources humaines, madame Julie Boisclair. La bibliothèque de la Ville sera désormais fermée le dimanche et ouverte le lundi étant donné que l’achalandage est plus important durant la semaine. Deux futurs règlements seront par ailleurs présentés lors
de la prochaine séance du conseil concernant les travaux de réfection de poste de surpression Savane et l’étude pour la mise aux normes de l’usine d’épuration Mont-Rolland.
Pétition pour la rue Morin
Lors de la dernière séance qui avait lieu le 17 août, une pétition avait été déposée par Mme Donna Farmer concernant la vitesse sur la rue Morin. Celle-ci comptait désormais plus de 60 signatures et visait à implanter des mesures à long terme pour réduire la vitesse sur la route. En réponse, le conseil municipal a proposé l’installation d’un dos d’âne dans les prochaines semaines entre les rues Château-Vent et Montreux, un marquage au sol qui sera réalisé l’année prochaine ainsi que des bollards et affiches en plastique. La Sûreté du Québec est au courant du dossier selon la mairesse de la Ville.

7 commentaires
Le proposition d’un conseil d’installer une seule dos d’ânes Pas du type permanent en asphalte, selon des recommendation des guides sorties par le ministere de transports, va pas ralentir le vitesse. Est n’est pas une solution à court, moyen ou long terme!
Effectivement Il va augmenter la vitesse et de plus va exacerbe le bruit, Il va pas adressés les stops pas faites ni adresses le bruit et le circulation des camions qui ne fait pas livraison locales. Aussi vous n’avez pas répondue pourquoi ne pas dissuader le trafic sur Morin envoyant sur les autres routes qui nous amène à morin height, moins de risques et usage de route et difference transit de minutes! il y a moins de gens , résidences ,enfants etc je croit comme expliquer dans la lettre du 15, L’importance de consulter les citoyens et quelle date tu nous consultera.
PIerre Lafond est un véritable trouble fête a dénigré le maire de St-Sauveur dans le Journal Accès à plusieurs reprises même si M. Lafond est un résident de Ste-Adèle et non de St-Sauveur, insulte et dénigre à plusieurs reprises certains citoyens et citoyennes qui ne pensent pas comme lui et veut se présenter comme préfet !!! Ah non pas besoin de ça !
Je suis entièrement d’accord avec vous. Il suffit d’observer M.Lafond lors des assemblées , vous constaterez que jamais il ne va écouter les questions des citoyens, il est toujours en train de danser sur sa chaise, regarder à terre , feuilleter ses papiers mais jamais écouter ou respecter le citoyen.
Mr. Pierre Lafond , mon professeur de secondaire 1-2 au collège Rachel , Si seulement je vous racontes tout ce qu’il fesait subir au étudiant vous serez a terre ! Si la classe était calme , il fesait un tirage au sort de punition , et il humiliait les étudiants devant les autres en pleine classe … ont avait aucun mot a dire , sinon la punition était multiplié , et encore il y a des centaines d’histoires sur ce monsieur ! Dans le temps ont riait mais on était insouciant et on comprenait pas trop le traitement qu’il donnait etait d un abus total !!!!
Bien dit
Malgré la lunette sociale actuelle sur les adolescents de la polyvalente, il faut admettre qu’ils sont plus disciplinés que certains adultes.
Mme la Présidente lors de cette soirée ; aurait
du vu sa notoriété ; faire valoir à l’agent de sécu-
rité d’arrèter sa demande disant : qu’elle avait
coummuniqué avec la S. Q .
S’ apercevant que l’atmosphère se dégradait .
Gilles Bellerose
25/09/2020