La valse des mises en demeure
Le citoyen adélois Marc Lupien commente, par voie de communiqué de presse, aux propos du candidat à la mairie Réjean Charbonneau, tenus dans un média laurentien.
En effet, le candidat à la mairie Réjean Charbonneau avait réagi la semaine dernière à certaines allégations voulant qu’il soit une connaissance du citoyen Marc Lupien, actuellement devant les tribunaux face à la Municipalité de Sainte-Adèle; M. Charbonneau avait même eu recours à un acte notarié afin d’attester qu’il n’ jamais été «de près ou de loin associé à Marc Lupien».
Voici le contenu du communiqué émis ce jeudi par Marc Lupien:
«Suite aux nombreux appels persistants des médias et de certains citoyens concernant les déclarations de M. Réjean Charbonneau dans les différents média locaux, je désire apporter les précisions suivantes.
Les dernières déclarations de M. Réjean Charbonneau faites au journal des Pays d’en Haut suggérant qu’une contribution, de ma part, aurait pu corrompre M. Charbonneau sont très probablement mal interprété par les médias et le public.
En effet je connais, depuis longtemps Gaétan, frère de Réjean, et je suis convaincu que M. Réjean Charbonneau n’a pas réalisé la portée de ses déclarations me concernant. La famille Charbonneau, reconnu comme d’honnêtes citoyens et travailleurs acharnés, continuent d’avoir mon plus profond respect.
La pression énorme d’une campagne électorale enflammée (du jamais vu à Ste-Adèle) laisse présager des resultants extrêmement serrés; en découle souvent des erreurs de parcours et des déclarations souvent mal rédigées. Même si, à la lecture de ses déclarations, mon avocat me conseille fortement de poursuivre M. Charbonneau pour diffamation et atteinte à ma réputation, je n’entrependrai aucune procédure judiciaire.»
Nouvelle mise en demeure
Dans un autre ordre d’idées, Accès a appris que de nouvelles mises en demeure viennent d’être adressées, par ce citoyen, à des membres du personnel de l’Hôtel de ville de Sainte-Adèle, et transmises par huissier, notamment au Directeur du service d’urbanisme Jean-Pierre Dontigny.
La mise en demeure visant ce dernier fait suite à l’interrogatoire préalable sous serment auquel fut soumis M. Dontigny dans le cadre des procédures judiciaires mettant en cause la Municipalité.
«J’ai été indigné et choqué de ce qui est ressorti de votre interrogatoire du 14 février 2007», y explique Marc Lupien, demandant au Directeur du service d’urbanisme de «corriger les manœuvres honteuses» auxquelles, toujours selon le citoyen, il aurait participé avec un procureur et le directeur général de l’époque. La mise en demeure fait essentiellement référence à une correspondance qu’adresse, du même coup, M. Lupien au Directeur général, Richard Blouin, l’informant de certains agissements de son employé (Jean-Pierre Dontigny), révélés, toujours selon le citoyen, par l’interrogatoire sous serment. Entre autres choses il est fait allusion à la résolution de démolition de la résidence de M. Lupien prise par le Conseil municipale il y a quelques années. Lors de son interrogatoire, tenu il y a quelques semaines, M. Dontigny aurait ainsi «confirmé que la résolution de démolition de la maison n’était pas justifiés».
Toujours les termes de correspondance adressée à M. Blouin: «(…) la police a été utilisée pour harceler ma famille et moi; M. Dontigny l’ayant déjà envoyée [à mon adresse] en 2005 (et ceci au vu de plus de 30 travailleurs de la construction alors sur les lieux).»
Selon ce qu’a appris Accès les autres membres du personnel de l’Hôtel de ville de Sainte-Adèle s’étant vus signifier par huissier des mises en demeure cette semaine de la part de Marc Lupien sont: Isabel Roberge (Inspectrice au Département d’urbanisme); Dominique Lirette (Inspecteur au Département d’urbanisme); Yves Dupras (Chef des pompiers); Garry Quenneville (conseiller municipal); Gabriel D. Latour (conseiller municipal) et André Lamarche (maire suppléant).
Accès a tenté sans succès de rejoindre Richard Blouin, André Lamarche et Jean-Pierre Dontigny afin de recueillir leurs commentaires.