Le recours collectif est déposé: 2,5 M$
Bassin d’eau du Sommet bleu
C’est ce jeudi qu’a été signifiée à la municipalité de Sainte-Adèle la «requête pour autorisation d’exercer un recours collectif», menée par le citoyen Michel Sarrazin, suite à la découverte au cours de l’été de dépouilles de ratons laveurs et autres immondices dans le bassin d’eau potable du Sommet bleu.
M. Sarrazin allègue principalement que «la connaissance du manque de sécurité du réservoir, de l’inertie et la négligence de la Ville de Sainte-Adèle, de la découverte de cadavres animaux et de plusieurs débris dans ledit réservoir a grandement affecté la confiance qu’a le requérant en la qualité de l’eau municipale». Les impacts vécus par ce citoyen, allégués par la requête sont résuméa ainsi: «Depuis la connaissance de cette découverte, (il) a été durement affecté psychologiquement, en ce qu’il n’utilise plus, sous aucun prétexte l’eau provenant de l’aqueduc municipal de l’intimée, de sorte que tant pour sa consommation d’eau personnelle, pour sa famille et ses invitées, (il) a dû, durant l’avis d’ébullition de l’eau émis par la Ville de Sainte-Adèle, s’acheter de l’eau embouteillée, ce qu’il fera désormais tant et aussi longtemps qu’il résidera dans le secteur du Sommet Bleu, en raison de la faute, la négligence, l’insouciance et l’inertie de l’intimée».
Enfin, toujours selon les allégués, «il a été victime d’effets secondaires ayant provoqués des changements importants au niveau de ses habitudes quotidiennes de consommation d’eau; il est en droit d’exiger d’être compensé pour l’atteinte à l’intégrité physique et les dommages moraux qu’il a subis». Des centaines de résidents adélois pourraient être touchés par cette demande de compensation; en fait, chaque résident desservi par le bassin. Première étape de toute demande en recours collectif, la requête pour autorisation vise à faire déclarer M. Sarrazin «représentant (de ces) personnes», de même qu’à faire autoriser le dossier par la Cour supérieure afin qu’il soit entendu sur le fond.