L’école A.-N.-Morin réagit!
Par Journal Accès
Suite aux révélations d’Accès…
Suite au texte d’Accès de la semaine dernière, «Présence policière à A.-N.-Morin», la Commission scolaire des Laurentides et la direction de l’établissement ont tenu à réagir aux propos de François Monette, directeur adjoint du Service des enquêtes de la police de Sainte-Adèle.
Voici, dans son intégralité, cette réaction…
«La direction de l’école A.-N.-Morin et la Direction générale de la CSL trouvent déplorables les déclarations du directeur adjoint du service des enquêtes de la police de Sainte-Adèle, François Monette, recueillies dans le cadre d’un entretien qu’il accordait au journal Accès publié le 9 février dernier portant sur la présence policière à l’école. La commission scolaire, la direction de l’école, ses enseignants, les membres de son personnel et les élèves ne partagent pas les propos émis par monsieur Monette et affirment que la situation est fort différente de celle décrite par celui-ci.
L’école étant le prolongement de l’environnement dans lequel les élèves et leurs familles évoluent, certains problèmes ou phénomènes peuvent s’y reproduire. À ce titre certaines problématiques se sont présentées à l’école A.-N.-Morin et ont mérité une attention particulière. L’école a sanctionné avec diligence et célérité les contraventions aux règles de vie de l’école et a pris les mesures qui s’imposaient pour régler ces cas d’espèce.
À la demande de la directrice de l’école, Johanne Vaillancourt, le CSSS, des organismes socio-communautaires et le service de police ont été invités à se joindre à l’équipe école et aux intervenants de la commission scolaire. Un plan d’action concerté a été élaboré pour diriger, évaluer et orchestrer les interventions destinées à une minorité d’élèves. Cette minorité n’est d’ailleurs pas représentative de l’ensemble des élèves qui fréquentent l’école A.-N.-Morin. L’école accorde de plus beaucoup d’importance à la prévention, à la sensibilisation et à l’éducation. L’école A.-N.-Morin travaille en collaboration avec ses partenaires à créer un climat sain et propice à l’apprentissage. Contrairement à ce qui a été véhiculé par monsieur Monette du service de police de Sainte-Adèle, la situation n’est pas alarmante. Les conclusions tirées par le porte-parole du service de police de Saine-Adèle ne correspondent pas à la réalité de l’école A.-N.-Morin ni aux objectifs ciblés par le plan d’action concerté mis sur pied par la direction de l’école. Nous sommes heureux de constater que plusieurs projets très intéressants suscitent la participation et la mobilisation de l’ensemble du personnel et des élèves. Chacun d’eux peut témoigner qu’il réussit dans une école où il est bien et à laquelle il est fier d’appartenir.»