(Photo : Courtoisie)
Plus de 75 membres du Syndicat des enseignantes et enseignants des Laurentides (SEEL-CSQ) se sont réunis mercredi dernier pour manifester leur opposition au projet de loi no 40 devant les bureaux de la députée de Bertrand, Nadine Girault.

Les enseignants du SEEL-CSQ manifestent

Par Rédaction

Réforme Roberge

Plus de 75 membres du Syndicat des enseignantes et enseignants des Laurentides (SEEL-CSQ) se sont réunis mercredi dernier pour manifester leur opposition au projet de loi no 40 devant les bureaux de la députée de Bertrand et ministre des Relations internationales et de la Francophonie, Nadine Girault.

La députée et ministre ayant refusé de les rencontrer, les enseignantes et enseignants sont allés à sa rencontre pour lui exprimer leur colère. « Alors qu’il prétendait valoriser les enseignants, le ministre de l’Éducation a déposé un projet de loi qui les déconsidère ouvertement. Il réduit leur espace décisionnel en faisant disparaître la parité dans les conseils d’établissement, et s’attaque directement à leur autonomie professionnelle en légalisant le tripotage de notes. Il faut maintenant s’assurer que le ministre entende nos objections », explique Annie Domingue, présidente du SEEL-CSQ.

Selon le syndicat, le projet de loi no 40 prévoit notamment : une manipulation des notes légalisée pour la direction; une autonomie professionnelle limitée par un « comité d’engagement » qui pourra faire pression pour uniformiser les pratiques selon la dernière mode pédagogique;  une formation continue imposée sans égards aux besoins, contrôlée par le ministre, de même que des enseignantes et enseignants qui pourront être sanctionnés; un espace décisionnel réduit en perdant la parité au conseil d’établissement; une expertise pédagogique reconnue en façade seulement, sans réelle portée concrète; les inégalités scolaires qui iront en s’accroissant, en facilitant le développement de projets particuliers sans aucune forme d’encadrement et une expertise pédagogique reconnue en façade seulement, sans réelle portée concrète.

« Le projet de loi 40 est porté par tous les représentants du gouvernement en poste. Or, nous sommes des citoyens du comté de Bertrand et des enseignants, et nous demandons à être pris en compte par les gens qui nous représentent et qui ont été élus en disant faire de l’éducation une priorité. Ce refus de nous rencontrer est un message irrespectueux pour tout le personnel de l’éducation qui porte le réseau scolaire à bout de bras. On veut non seulement être rencontrés, mais on veut être entendus », a conclu Mme Domingue.

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