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Les jeux anti-journalistiques

Par Éric-Olivier Dallard

Depuis que les Jeux Olympiques ont été attribués à la ville de Pékin, la situation de la liberté de presse en Chine est de plus en plus inquiétante. C’est en effet ce que déplore l’organisation Reporters sans frontières qui a pour mission de défendre la liberté journalistique à travers le monde. C’est donc pour cette raison que RSF a décidé de créer un dossier entièrement consacré à la «plus grande prison du monde pour les journalistes et les internautes. »

Plusieurs revendications ont déjà été faites par Reporters sans frontières demandant au gouvernement chinois de libérer tous les journalistes emprisonnés avant août 2008. Ils demandent aussi de donner à la Chine l’accès illimité aux médias internationaux et ce, avant le début des jeux. Puisque les Jeux Olympiques sont censés valoriser les droits de l’Homme, l’organisation se fait un devoir de faire respecter la liberté de tous les journalistes du monde peu importe leur situation géopolitique. Une lettre a aussi été envoyée l’été dernier au Président du Comité international olympique, Jacques Rogge, pour le convaincre d’entreprendre des négociations avec le gouvernement chinois et ainsi résoudre le problème de l’oppression envers les membres de la presse. Pour conscientiser le reste du monde, RSF fait aussi la vente de produits dérivés. De plus, sur leur site Internet, une pétition circule visant à faire réagir Monsieur Liu Qi, organisateur des jeux de Pékin 2008, pour qu’il utilise son influence dans le but de faire libérer les journalistes emprisonnés. Un dossier aussi complet qu’est celui proposer par RSF pourrait, s’il est pris en considération par le CIO et par le gouvernement, faire changer beaucoup de choses en Chine. Si les journalistes chinois n’étaient pas censurés et emprisonnés pour leurs opinions, peut-être que le pays se développerait plus aisément puisqu’il aurait tout le soutien de la communauté internationale.

Les jeux olympiques ne sont qu’une des nombreuses causes pour lesquelles milite RSF depuis 1985. Grâce à eux, des gens qui n’ont pas le droit d’exprimer leurs opinions peuvent maintenant le faire et c’est dans l’espoir, qu’un jour, tout le monde puisse s’exprimer librement et ouvertement que la lutte continue.

Alexis Bélanger

_ Étudiant en Arts et Lettres

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