Les Laurentides au cœur de la 4e vague

Par Simon Cordeau (initiative de journalisme local)

Durant la semaine du 5 au 11 septembre, 475 nouveaux cas ont été enregistrés dans les Laurentides. Cela équivaut au sommet de la 3e vague, en avril dernier. Aujourd’hui toutefois, les cas continuent d’augmenter. Les trois quarts des personnes infectées sont non-vaccinées ou inadéquatement vaccinées (une dose).

« Aujourd’hui on continue d’observer une augmentation assez importante des cas. Il y a une transmission communautaire soutenue, que ce soit dans les milieux de travail, les écoles, les gyms, les salons de coiffure, les restaurants… », a énuméré Dr Eric Goyer, directeur de santé publique des Laurentides, lors d’un point de presse du Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) des Laurentides jeudi, 16 septembre.
« On le voit, le virus circule vraiment partout dans la région. […] Le variant Delta prend de plus en plus la place au Québec, et la région ne fait pas exception », a-t-il ajouté.

En date de mercredi soir, 15 septembre, on comptait à l’Hôpital de Saint-Jérôme 15 personnes hospitalisées et 5 personnes aux soins intensifs en raison de la COVID-19.

Pression accrue

Dr Goyer est particulièrement préoccupé par la pression mise sur le système de santé. « Les plus atteints sont ceux qui ne sont pas vaccinés. Ils occupent des places dans nos lits, ce qui génère une pression accrue et nous oblige à faire du délestage, pour les chirurgies par exemple. » Il note également que le temps d’hospitalisation particulièrement long et la présente pénurie de personnel soignant aggravent la situation.

Dr Goyer ne craint toutefois pas une rupture de services, assurant que des plans de contingence sont en place. « L’augmentation des cas, c’est là où ça fait mal. Ça nous oblige à déplacer du personnel pour soigner des cas de COVID. »

Éclosions

On dénombre 55 éclosions actives dans la région, dont 28 en milieux de travail, 11 en milieux de garde et 12 en milieu scolaire primaire. Malgré leur nombre élevé, les éclosions sont beaucoup moins importantes que durant les vagues précédentes.

Par ailleurs, 80 écoles de la région ont au moins un cas actif. Dans les écoles primaires, l’obligation de porter le masque en tout temps aide grandement à réduire la transmission. Dans les écoles secondaires, les cégeps et les universités, la bonne couverture vaccinale des étudiants permet de réduire le nombre d’éclosions et leur ampleur.

Dr Goyer précise cependant que la situation évolue rapidement.

1 commentaire

  1. Comment pouvez-vous prouver que les vaccinés n’aurons pas la covid? Quelle seront les effets secondaires d’ici un an ou plus sur les cas vaccinés? Savez-vous vraiment ce que contient ce vaccin?

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