L’éthique
Par claude-cousineau
Chaque mois, le député de Bertrand Claude Cousineau s’adressera aux Laurentiennes et Laurentiens dans les pages d’Accès. Une tribune libre, pour un député qui n’a pas la langue de bois!
Si vous vérifiez, dans le dictionnaire, le sens du mot éthique, vous constaterez rapidement qu’on y parle de règles de conduite, des principes de la morale. Par morale, on entend l’ensemble des règles de conduite propres à une société donnée. Nous vivons en société, nous vivons avec nos concitoyens et rencontrons des dizaines de personnes tous les jours. Nous posons des gestes qui nous placent en relation avec les autres, nous prenons des décisions qui mettent notre réputation en jeu.
Indépendamment du poste que l’on occupe ou des activités que nous pratiquons, une conduite honnête teintée de respect envers soi-même et envers les autres est primordiale. Mon rôle n’est pas de pointer qui que ce soit. Vous êtes à même de repérer par vous-même les personnes de votre entourage qui manquent d’éthique, et ce, dans tous les domaines.
Le népotisme, le favoritisme, les conflits d’intérêt, la médisance, l’abus de confiance, la calomnie, ou plus simple encore… le commérage! sont autant de situations qui conduisent à un manque d’éthique. On parle beaucoup ces temps-ci des politiciens ou de ceux et celles qui occupent des postes clés. Des situations malheureuses nous font perdre confiance envers nos dirigeants. Nous avons l’impression qu’ils sont nombreux à «avoir les deux mains dans l’assiette au beurre»! Nous avons raison de nous inquiéter. La société dans laquelle nous vivons semble de plus en plus dépourvue de morale, de sens des responsabilités. On modifie même les règles de conduite! On dilue les codes d’éthique pour que ça passe mieux, pour se donner bonne conscience, pour montrer patte blanche.
Tous ensembles, nous devons être plus vigilants et nous devons exiger plus de rigueur à nous-mêmes et aux autres. Nous devons revenir à l’essentiel, retrouver les valeurs de base sur lesquelles une société plus humaine doit s’appuyer pour évoluer harmonieusement. Je parle ici du respect des autres et de soi, de la tolérance, de l’entraide, de l’empathie, de l’honnêteté, de la bienséance, du savoir-vivre en société, de la fierté.
Plus ces valeurs reprendront une forte place dans notre entourage et dans la communauté, plus nous nous immuniserons contre le manque d’éthique. En passant, remettre dès chèques de subventions provenant de l’argent des contribuables, affichant le logo d’un parti politique, est-ce un manque d’éthique ou de la partisanerie mal placée? À vous d’en juger! Ai-je manqué d’éthique en disant cela?
N’oubliez pas d’aller voter aux élections municipales, faire votre devoir d’électeur et d’électrice fait partie des règles de notre société, c’est aussi une forme d’éthique.