L’histoire de Sainte-Marguerite entre dans les maisons
«La perle des Laurentides»
Dans le cadre de son 150e anniversaire, la ville de Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson révèle l’histoire de sa fondation sous forme de chroniques envoyées par la poste à tous ses citoyens entre septembre et décembre. Le projet remporte un tel succès qu’on en redemande!
Initié et piloté par Gilles David, passionné d’histoire et écrivain à ses heures, le Club de l’Âge d’or du Lac Masson et La Société d’Histoire de Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson et d’Estérel ont collaboré pour présenter quelques familles anciennes, personnages illustres et souvenirs mémorables qui ont marqué l’historique de «La perle des Laurentides».
Afin de réaliser ce fabuleux plan de reconnaissance envers les bâtisseurs du village, il a fallu fouiller les archives, les souvenirs et les mémoires, afin de dénicher des trésors d’informations sur la vie de nos ancêtres, leurs occupations, leurs mœurs leurs loisirs, leurs réussites, leurs misères, leurs ambitions, leurs échecs, leurs rêves et plus encore. Sous forme d’une douzaine de petits fascicules envoyés par la poste depuis septembre et jusqu’en décembre, les familles et citoyens découvrent avec intérêt l’histoire de leur lieu de vie.
Bien qu’une panoplie de personnes se soit impliquée pour reconstituer des bribes d’histoire qui bout à bout reconstituent, certes pas l’entièreté, mais une bonne partie de la découverte, du développement et de l’évolution de Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson, le projet de longue haleine demeure peu coûteux pour la fière allure qu’il prend et l’impact qu’il crée.
Toutes les municipalités des Laurentides ne devraient-elles pas suivre l’exemple et révéler leur histoire à ceux et celles qui ont choisi d’y vivre? Il me semble qu’un plus grand respect de ce qui fut bâti à travers forêts et montagnes et du monde à part qui fut ainsi créé, permettrait de développer un plus grand sentiment d’appartenance envers nos belles Laurentides.
À partir de là, peut-être que le développement respecterait davantage l’authenticité et le cachet des lieux, et que les batailles pour préserver les acquis ne seraient pas si ardues? Poser la question, n’est-ce pas y répondre?