(Photo : Ève Ménard)
Le CISSS des Laurentides évalue la possibilité d’utiliser temporairement le futur CHSLD de Sainte-Adèle, situé au 249, boulevard de Sainte-Adèle.

Nouveau CHSLD : Un plan B si nécessaire

Par Rédaction

Le jeudi 23 avril dernier, le CISSS des Laurentides confirmait évaluer la possibilité d’utiliser temporairement le futur CHSLD à Sainte-Adèle pour accueillir des personnes en perte d’autonomie ayant la COVID-19. On fait un suivi du dossier.

« Je n’ai pas plus de nouvelles fraîches à vous dire concernant le nouveau centre qui devait ouvrir à Sainte-Adèle sur la Covid-19. La seule chose que je peux vous assurer, c’est qu’on a fait des représentations afin qu’il n’y ait aucun mouvement de personnel d’un établissement de la santé à un autre », affirmait Nadine Brière, mairesse de Sainte-Adèle, le 24 avril dernier. En date du lundi 27 avril, elle n’avait toujours pas d’autres nouvelles à ce sujet. Le centre n’était toujours pas ouvert.

« S’il ouvre et si on se rend là »

Nadine Girault, députée de Bertrand et ministre des Relations internationales et de la Francophonie, nous a aussi donné les derniers détails qu’elle possédait en date de vendredi dernier. « Ce CHSLD, étant donné qu’il est neuf, c’est beaucoup plus facile de contenir les gens. Un maximum de 24 personnes est prévu s’il ouvre et si on se rend là. Actuellement, ils sont en train de regrouper l’équipe médicale et l’équipe de soin qui va travailler dans ce CHSLD. Ce sont des gens des Laurentides qui vont être là. Des personnes qui sont actuellement dans des RPA ou des RI et qui sont infectées, mais qui ont aussi des problématiques, par exemple des gens qui font un peu d’errance ou qui ont de la difficulté à respecter les consignes parce qu’ils ne les comprennent pas bien. Donc ce sont des gens qui ont besoin de plus d’encadrement. C’est pourquoi ils ont décidé d’ouvrir une partie du nouveau CHSLD parce que c’est plus facile d’encadrer les gens à cet endroit. Aussi, ils sont mieux organisés pour les isoler plus facilement parce que chaque chambre possède une salle de bain indépendante. »

La ministre et députée nous affirme qu’il s’agit d’un plan B, seulement si nécessaire, et qu’il s’agirait d’une équipe qui travaillerait spécifiquement et uniquement à cet endroit.

Simon Filiatreault nommé directeur général

Accès – Lors de la séance ordinaire du conseil municipal du 20 avril dernier, la Ville de Sainte-Adèle a procédé à la nomination de Monsieur Simon Filiatreault à titre de directeur général de la Ville.

Titulaire d’un baccalauréat en droit obtenu à la Faculté de droit de l’Université de Montréal en 2007 et membre du Barreau du Québec, M. Filiatreault a œuvré comme avocat au sein d’un cabinet pendant près de 8 ans. Il a ensuite été embauché à la Ville à titre de greffier et directeur des Services juridiques en septembre 2015. Depuis janvier 2019, M. Filiatreault agissait également à titre de directeur général adjoint.

« Simon a su nous prouver dans les dernières années qu’il était capable de relever les défis. Il a une vision de la gestion de la ville de Sainte-Adèle qui ressemble davantage au conseil actuel », a affirmé la mairesse Nadine Brière lors de la séance du conseil. Rappelons que Monsieur Pierre Dionne occupait le poste de directeur général de la Ville
de Sainte-Adèle depuis septembre 2010.

Suivi de dossier dans l’affaire Pierre Lafond

Rappelons les décisions de la Commission municipale du Québec (CMQ) du 4 septem-bre et du 6 novembre dernier dans l’affaire Lafond contre la CMQ et la ville de Sainte-Adèle. Aux termes de ces décisions sur l’enquête en éthique et en déontologie, la CMQ ordonnait la suspension du conseiller Lafond pour une période de 45 jours (30 + 15) à compter du 18 novembre 2019 pour les manquements concernant les articles 5.3.1, 5.3.7 et 5.6 du règlement 1258 : Règlement décrétant des dispositions concernant le Code d’éthique et de déontologie pour les élus municipaux. Depuis, la Cour Supérieure a été saisie par le conseiller Lafond d’une demande de sursis d’exécution de la décision de suspension rendue par la CMQ, laquelle demande a été accordée par la cour le 18 novembre 2019 pour valoir jusqu’au 01 avril 2020 et par la suite, le 16 avril, renouvelée jusqu’au procès fixé par la Cour Supérieure au 1 octobre 2020. En résumé, le sursis d’exécution permet au conseiller Lafond d’exercer ses fonctions à titre de conseiller municipale à la ville de Sainte-Adèle dans l’attente du jugement final de la cour.

Laisser un commentaire

Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *