Parcs et espaces verts : Sainte-Adèle dévoile sa vision à long terme
À la suite de consultations publiques qui se sont déroulées l’année dernière, la Ville de Sainte-Adèle a dévoilé son plan directeur pour les parcs et espaces verts pour les 5 prochaines années. Ce plan s’est fait parallèlement au processus de la refonte du plan d’urbanisme de la Ville. Le plan s’inscrit dans la vision d’avenir de Sainte-Adèle, alors que le plein air est au cœur de son identité.
Outil de travail
D’abord, le document répertorie les préoccupations de la Ville en ce qui concerne l’aménagement et le développement. Il prend aussi en compte les besoins des résidents en ce qui a trait aux loisirs et au plein air. On y dresse aussi le portrait de l’offre et de la demande actuelle et future pour les installations. Par exemple, 73% des Adélois sont satisfaits des parcs et des infrastructures extérieures.
Plus de 2200 citoyens ont participé à la consultation publique de mai et juin dernier, et 575 personnes ont répondu au sondage en ligne de 2019. Des organismes et institutions ont aussi été rencontrés lors d’une autre consultation. « Ça devient un document de travail et aussi la vision future du service des loisirs. C’est un document avec lequel ils vont travailler pour développer les parcs et les espaces verts. Ça permet aussi de savoir où et comment bien investir l’argent des citoyens », nous explique Nadine Brière, mairesse de la Ville de Sainte-Adèle.
Constats
Le plan fait aussi le bilan des forces et des faiblesses de la Ville. Son vaste territoire qui comprend des paysages et des espaces naturels est un atout, mais la Ville manque aussi de parcs et d’espaces de jeu dans les quartiers résidentiels. Le plan met également en lumière les principaux enjeux reliés aux espaces verts ainsi que les orientations de la Ville dans les prochaines années.
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En chiffres
Le sondage en ligne dévoile que les citoyens fréquentent abondamment les installations municipales et/ou régionales et en sont très satisfaits.
- 74% pour les sentiers de plein air de la Ville
- 63% pour le P’tit Train du Nord
- 58% pour le Parc Henri-Grignon
- 51% pour la Plage municipale
- 47% pour le Parc de la Rivière Doncaster
- 36% pour le Parc de la Famille
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« Les données qu’on est allé chercher sont très intéressantes puisqu’elles nous donnent une idée de l’endroit où investir l’argent des citoyens », constate Mme Brière. Déjà des projets sont prévus pour cette année, comme les améliorations à la plage municipale et des nouveaux modules de jeux au Parc Lépine. « À partir de ce document, le service des loisirs est capable de faire le budget et mettre les dépenses à la bonne place. »
Par ailleurs, la Ville s’est basée sur le plan directeur pour faire les jardins communautaires au parc Claude-Cardinal cet été et pour instaurer la gratuité pour les terrains de tennis. « Toutes les décisions qui sont prises proviennent de ces consultations publiques. »
Le plan directeur présente aussi un plan d’action et les projets d’immobilisation pour 2021 à 2025. Ces actions se traduisent par la consolidation du réseau de parcs et des interventions spécifiques dans certains parcs. Une carte interactive est également accessible sur l’application Parc-o-mètre qui offre un registre complet des sites de plein air, des terrains sportifs et des modules de jeux.
Pour plus de détails sur le plan directeur, consultez le site web de la Ville de Sainte-Adèle.
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Refonte du plan d’urbanisme
En parallèle, la Ville de Sainte-Adèle travaille à la refonte du plan d’urbanisme. Le processus avait déjà été entamé en mai 2019, mais avec la COVID-19, la consultation publique qui devait avoir lieu à l’automne dernier a été reportée. Elle aura lieu ce printemps par vidéoconférence.
« La refonte va donner la vision de la Ville et un document de travail pour les prochaines années », souligne la mairesse. Ainsi, on y abordera autant le plan de développement immobilier que les espaces verts, les lieux des écoles et des quartiers industriels.
Plusieurs municipalités sont égale-ment en train de faire la refonte de leur plan d’urbanisme. Est-ce en raison de la pression immobilière sur la région ? « Ce n’est pas vraiment en réaction qu’on le fait, car en principe, on aurait déjà dû l’avoir », précise Mme Brière. Toutefois, le développement immobilier met beaucoup de pression sur l’administration et les bureaux d’urbanisme selon elle. « Je pense qu’il y a une urgence à ce niveau-là. Je crois aussi que c’est un bon moment de travailler le plan puisque les citoyens sont inquiets et ils vont se sentir impliqués, contrairement au dernier plan. »