Pénurie de main d’oeuvre (Bertrand) : La parole aux candidats

Par Rédaction

À peine remis de la pandémie, les employeurs font maintenant face à un autre défi de taille pour lequel ils peinent à trouver des solutions: la pénurie de main-d’œuvre. Certaines entreprises des Laurentides doivent hausser les salaires pour attirer la main-d’œuvre, d’autres font venir leurs employés par autobus de Montréal, malgré des coûts significatifs associés au transport, et des restaurateurs réduisent leurs heures d’ouverture ou se tournent vers l’intelligence artificielle. De votre côté, quelles solutions leur proposez-vous? 

Circonscription de Bertrand

France-Élaine Duranceau.
France-Élaine Duranceau.

France-Élaine Duranceau, candidate pour la Coalition avenir Québec

De façon réaliste, la pénurie de main-d’œuvre ne se résorbera pas d’elle-même. Nous avons cependant le devoir de mettre en place des solutions adaptées à la nouvelle réalité du travail et aux avancées technologiques. Par exemple, l’automatisation doit être favorisée. Des caisses automatisées dans des commerces de détail, ou des bornes d’enregistrement dans des établissements hôteliers, devront être normalisées.

Nous misons également sur la formation, avec de nombreux incitatifs en place pour les domaines où la demande sera la plus grande au cours des prochaines années. La CAQ a également annoncé l’instauration de mesures financières pour favoriser le travail des aînés, comme rendre les cotisations au RRQ optionnelles pour les travailleurs de 65 ans et plus.

Plusieurs entrepreneurs du comté font preuve d’innovation en créant des milieux de travail motivants. Leur flexibilité, face au télétravail ou à la conciliation vie professionnelle-personnelle, résulte souvent en une hausse de productivité de leurs employés. Nous devons donc voir l’enjeu de la main d’œuvre de façon globale. C’est la collaboration avec le gouvernement qui nous permet de s’attaquer aux autres enjeux reliés, comme le logement, la santé, les services éducatifs à l’enfance, l’éducation, et les routes, notamment.

Julie Francoeur.
Julie Francoeur.

Julie Francoeur, candidate pour Québec solidaire

Pour accueillir convenablement des travailleurs et travailleuses, il faut leur offrir un milieu de vie, et le tout commence par un toit. Québec solidaire propose de mettre en chantier 340 logements sociaux sur le territoire de la circonscription dans un premier mandat. Ces logements permettraient d’aider à rééquilibrer le parc immobilier. Ça passe aussi par un salaire qui permet de vivre décemment ; notre parti propose de hausser le salaire minimum à 18 $ l’heure.

Notre province est une terre d’accueil pour bon nombre de travailleurs et travailleuses dont les compétences acquises à l’étranger sont difficilement reconnues. Québec solidaire propose d’élargir la reconnaissance des diplômes des personnes immigrantes et de soutenir leur intégration dans le marché du travail en conformité avec leur niveau de qualification.

Notre parti propose aussi de faciliter l’immigration permanente en région des personnes ayant déjà une expérience régionale. En plus d’offrir un soutien accru aux organismes déjà implantés dans les Laurentides qui viennent en aide aux nouveaux arrivants, nous proposons d’ouvrir dans chaque région un Carrefour d’accueil en immigration. Ces services offerts permettront de faciliter l’intégration dans la région et d’offrir aux non-francophones des cours de francisation, essentiels pour une intégration réussie dans leur milieu de travail.

Guillaume Freire.
Guillaume Freire.

Guillaume Freire, candidat pour le Parti québécois

Dans toutes les régions du Québec, comme dans Bertrand, la pénurie de main-d’œuvre sévit fortement. Au Parti Québécois, nous proposons des mesures structurantes afin de répondre à ce problème sur le long terme. Plutôt que de proposer des incitatifs ponctuels qui répondent aux symptômes de la crise, mais pas à la crise elle-même. Nous proposons une grande réforme de l’imposition des travailleurs plus âgés, afin de les inciter à revenir sur le marché du travail. Nous proposons une défiscalisation du travail des travailleurs âgés de plus de 60 ans. Les gens qui voudront, de leur plein gré, retourner sur le marché du travail ne seront plus pénalisés vis-à-vis de la RRQ. Par cette mesure, nous pourrons ramener sur le marché du travail des individus qui vivent dans nos régions, qui les aiment et les connaissent.

Car nous avons des gens pour travailler. Ce qu’il faut d’abord et avant tout, c’est créer un monde du travail où ces travailleurs disponibles voudront retourner sur le marché du travail. Enfin, pour contrer la pénurie de main-d’œuvre, et comme en tant d’autres choses, Bertrand a surtout besoin d’un député qui saura véritablement amener les intérêts de notre belle circonscription à l’Assemblée nationale. C’est ce que, avec toutes mes énergies, je ferai.

Philippe Meloni.
Philippe Meloni.

Philippe Meloni, candidat pour le Parti conservateur du Québec

Les enjeux de main-d’œuvre ont plusieurs sources. Les baby-boomers sont une grosse cohorte qui progressivement prend sa retraite. Il est facile de comprendre que l’on ne peut rien y faire à court terme. Cependant il y a plusieurs aspects sur lesquels un gouvernement conservateur va agir. Tout d’abord, en permettant aux personnes âgées de travailler sans perdre d’argent grâce au crédit d’impôt pour le prolongement de carrière des travailleurs d’expérience.  En aidant les entreprises en diminuant progressivement les taxes sur la masse salariale pour les ramener à la moyenne canadienne. En maintenant le niveau de vie des Québécois, entre autres en augmentant l’exemption personnelle de base d’impôt des particuliers à 20 000 $, un gouvernement conservateur va diminuer la pression sur les salaires. En aidant les familles pour la garde de leurs enfants, en offrant une allocation de 200 $ par semaine, par enfant, pour les parents qui n’ont pas accès aux CPE ou qui souhaitent un service différent, le gouvernement va faciliter le retour au travail de nombreux parents.  Enfin en diminuant la taille de l’état qui a grossi de plus de 70 000 personnes et de ce fait augmenté la pénurie de main-d’œuvre.

André G. Nadeau.
André G. Nadeau.

André G. Nadeau, candidat pour le Parti libéral du Québec

Tout le monde en parle, tout le monde le ressent. La pénurie de main-d’œuvre est un frein pour notre économie. Selon de récentes statistiques 80% des emplois créés de 2018 à 2022 furent dans le secteur public. L’emploi a donc migré de ce côté, notamment en santé (manque de personnel, maladie, démissions). Le secteur de la construction et des infrastructures a aussi été surchauffé. Plusieurs personnes se sont retirées du marché du travail (retraite anticipée par exemple). On voit aussi une migration hors des centres urbains mais les structures d’accueil comme les CPE pour jeunes familles sont insuffisantes. Un gouvernement libéral fera de l’accès à une place en service de garde à 8,70$ par jour, un droit pour tous les Québécois au même titre que le droit de fréquenter un établissement scolaire.

Le Parti libéral du Québec propose des vraies solutions à ces vrais enjeux. Nous proposons des baisses d’impôts et de taxes pour alléger le fardeau financier et permettre aux gens de mieux vivre et poursuivre leurs ambitions. Nous nous engageons à augmenter l’exemption de base d’impôt des travailleurs de 65 ans et plus, de 15,000$ à 30,000$. Cela pourra représenter 2000$ de plus directement dans leurs poches. Enfin notre gouvernement va bâtir une économie verte, plus dynamique et attrayante pour tous, par l’entremise du projet d’une génération soit le projet ÉCO.

1 commentaire

  1. Bonjour à tout les candidats,

    je demeure à STE AGATHE DES MONTS
    je suis pré retraité
    je suis sur que vous voulez le mieux pour le comté de bertrant.

    il y a un seul parti qui a appelé à la maison,
    j’aimerais savoir si nous verrons un (e) candidat (e) avant de faire notre choix

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