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Prêts REER

Par Éric-Olivier Dallard

(EN)-La cotisation annuelle à un REER est sans contredit l’une des meilleures façons d’atteindre ses objectifs de retraite. La date limite du 29 février arrive à grands pas, et nombreux sont les Canadiens et les Canadiennes qui risquent de manquer de liquidités pour effectuer leur cotisation. Si vous vous reconnaissez, songez à demander un prêt REER afin d’augmenter ou de maximiser le montant de votre cotisation.
«Bien que de nombreux Canadiens utilisent judicieusement leur carte de crédit pour régler leurs frais de subsistance courants ou l’achat d’articles coûteux, ils oublient souvent qu’ils peuvent recourir au crédit pour effectuer un placement, et ainsi donner un coup de pouce à leur épargne, explique Julie Sheen, vice-présidente, BMO Placements à terme. Sans compter que le prêt REER peut se révéler une stratégie payante, car il leur permet de réduire leur revenu imposable tout en accumulant un pécule de retraite.»

Mme Sheen précise que pour décider de contracter ou non un prêt REER, il est important d’évaluer deux principaux éléments, à savoir le montant d’impôts économisé grâce à la cotisation, et la rapidité avec laquelle le prêt sera remboursé. Il est raisonnable d’emprunter pour obtenir une partie ou la totalité de sa cotisation, pourvu que le rendement produit par le REER, et le montant de la déduction fiscale, soient supérieurs au coût d’emprunt. Ainsi, il est possible d’affecter l’économie d’impôt réalisée au remboursement du prêt. Habituellement, les investisseurs qui songent à emprunter devraient tenter de rembourser leur prêt dans un délai d’un an. Ainsi, le gain en impôts économisés pendant un an sera vraisemblablement supérieur au coût de l’emprunt.

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