Projet Leforesta : L’article 36 sera révisée et analysé
Lors de la dernière séance du mois de mars, plusieurs citoyens se questionnaient à la suite d’un article d’Accès sur une étude sur la nappe phréatique pour le projet Leforesta.
L’article 36 du règlement d’administration stipule que les lotissements de cinq lots et plus doivent faire l’objet d’étude de faisabilité d’installation septique et du potentiel aquifère. On parle ici de la capacité à la nappe artésienne à fournir les nouvelles propriétés, sans affecter les puits existants, lisait-on dans l’article. Or, cette étude n’avait pas été demandé à l’époque pour ce projet domiciliaire, a rapporté Accès, et donc l’article 36 n’avait pas été suivi. « Le document devrait normalement être dans le dossier de nos jours », avait alors mentionné le directeur général, Jean-Philippe Gadbois.
« L’article sera étudié et analysé par la Commission et le Service de l’urbanisme. Nous sommes présentement en communication avec des hydrogéologues pour nous orienter dans cette analyse », a expliqué la mairesse suppléante Caroline Vinet en début de séance.
Différentes interprétations
Selon le directeur général, « l’article 36 peut être interprété de toutes sortes de manières ». « C’est pour cette raison qu’on souhaite le préciser pour le futur. On veut s’assurer que ce que le règlement dit, c’est ce que les hydrogéologues sont en mesure de fournir. […] Il y aura des recommandations alignés avec les souhaits de la Ville et ce que peuvent produire les hydrogéologues », a-t-il expliqué en séance du conseil.
Puis, il a ajouté : « Un rapport de potentiel aquifère ne va jamais dire qu’un projet ne peut pas se faire. Même les hydrogéologues le confirment. Il va plutôt venir donner des balises en fonction du territoire, du roc, des cartes, pour identifier par exemple la profondeur de puits, etc. Mais ces rapports ne vont jamais venir dire : « Ne faites pas ce projet, ça ne fonctionnera pas. » C’est plus un portrait de la situation : voici comment on vous recommande de la faire si vous voulez puiser de l’eau dans la nappe phréatique », a expliqué M. Gadbois.