Quand la bosse des sciences interpelle les écoliers

Par Journal Accès

Que l’on soit âgé de cinq ou de 12 ans, la science ne fait pas de différence, du moins dans la façon qu’elle est enseignée et interprétée.
À l’aube d’une nouvelle tendance appelant à des capacités intellectuelles distinctives chez les écoliers et guidée par de nouvelles technologies, de récentes réalités modernes ainsi que d’audacieuses pensées sociales, l’entreprise Sciences en folie de Montréal n’a pas hésité à se mettre au diapason de cette factualité en projetant les grands enjeux de la science sur la jeune relève de demain, et ce, en sachant que l’acquis de maintenant sera périmé demain et modifié le surlendemain.
À la tête d’un enseignement où se rivalisent à la fois la théorie, la pratique et l’expérience manuelle, les franchisés de Sciences en folie ont permis à près de six millions d’enfants dans le monde de bénéficier d’ateliers scientifiques dont les retombées et la pertinence de ces savoirs additionnels justifieront assurément les grandes découvertes de demain.
****Formule différente ****

En optant pour un mode de pensée ralliant la science à deux vocables plutôt simples, mais néanmoins insécables, soit l’expérimentation et à l’observation, Sciences en folie s’est donné comme mandat de casser l’image d’un apprentissage laborieux et fort complexe.
«En vulgarisation l’information et en stimulant l’esprit d’observation des élèves, ces derniers arrivent à tirer des conclusions de leurs expériences, explique ****Julie Ghez****, responsable régionale de Sciences en folie de Montréal. L’interaction des élèves avec le pédagogue interfère directement sur l’apprentissage et offre des connaissances approfondies sur des sujets tels que la chimie, la physique, l’espace, la géologie, etc.»

Par conséquent, la méthode d’enseignement des sciences de l’espace ne se résumera pas à de simples détails d’ordre pratique. L’écolier apprendra plutôt à construire des fusées, à démystifier l’état des matières et comprendre les cycles de transformation tout en différenciant l’astéroïde de la planète. D’autre part, assisté par un enseignant issu principalement de son secteur, il contribuera concrètement à la recrudescence d’emplois dans sa région.
****Enseignement à la fine pointe de la réalité****

Extrêmement consciente des nouvelles découvertes qui s’ajoutent régulièrement, voire quotidiennement, au sein de ce milieu aussi vaste qu’est la science dans sa généralité, l’entreprise s’est adjointe des compétences de la NASA pour s’assurer d’une formation à la fine pointe de la réalité en ce qui concerne l’évolution de l’univers. Ses cours, réévalués par l’organisme américain, sont enseignés aux pédagogues avant d’être présenté aux jeunes scientifiques.
«Le partenariat avec la NASA existe depuis près de 10 ans et le programme que nous proposons aux élèves a été entièrement conçu par celle-ci. Que ce soient les mises en situation, les simulacres de gravité, les vêtements que les astronautes portent ou les réparations qu’ils ont à effectuer sur des satellites, ils sont tous représentatifs de la réalité», indique Mme Ghez.

On ne s’étonnera pas outre mesure que ce champ de compétence salué par l’éducation mondiale a trouvé de nombreux adeptes chez les élèves pour qui la vocation de scientifique se soldera par un intérêt marqué dès leur arrivée secondaire. «En 20 ans d’existence, plusieurs professeurs et élèves du niveau secondaire nous ont demandé d’offrir des ateliers de sciences sur l’heure du dîner ou après les heures de classes, respectant ainsi la démarche pédagogique développée au primaire. Nous avons donc enrichi nos cours afin de leur permettre de satisfaire leur curiosité ».

Les Laurentides ne font pas exception à la règle. De nombreuses écoles de la couronne Nord et de Saint-Jérôme ont emboîté le pas à ce courant de connaissances et d’acquis supplémentaires proposés aux écoliers. Moyennant une contribution volontaire des parents pouvant se situer entre 60 et 80 $ pour huit semaines d’enseignement et d’une dépense de l’école pour subvenir à la formation d’un professeur de son établissement, les aspirants chercheurs pourront lever le voile sur une kyrielle d’expériences qui ont mené à la modernisation des sociétés.
« Les élèves de l’école St-Jean-Baptiste répondent de façon très nombreuse et enthousiaste aux ateliers proposés. Les ateliers suscitent un grand intérêt. Leur présentation a été tellement dynamique et motivante que nous vivons avec les résultats suivants: quatre groupes par semaine pour la session automne», conclut pour sa part Mme ****Sansoucy****, directrice de l’école Saint-Jean-Baptiste à Saint-Jérôme.

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