Saint-Adolphe devant la Régie de l'énergie

Par Valérie Maynard

Projet de ligne du Grand-Brûlé — Dérivation Saint-Sauveur

Saint-Adolphe-d’Howard s’est retrouvée devant la Régie de l’énergie, les 8, 9 et 10 juin derniers, dans le cadre des audiences en lien avec le projet de ligne du Grand-Brûlé — Dérivation Saint-Sauveur. « Tout le monde a pu faire sa présentation et, de façon générale, je suis très satisfait de ces audiences », a résumé le préfet par intérim de la MRC des Pays-d’en-Haut, André Genest.

Outre celle de Saint-Adolphe, plusieurs autres représentations se sont succédé, notamment celle d’Hydro-Québec, de Mont-Tremblant, Saint-Faustin-Lac-Carré, de la MRC des Laurentides, de la MRC des Pays-d’en-Haut et de Stratégie énergétique et l’Association québécoise de lutte contre la pollution atmosphérique.
Dans la foulée, Saint-Adolphe a enregistré deux gains importants, a souligné Catherine Berbery, adjointe à la direction et responsable des communications, en début de semaine. « D’abord, nous avons obtenu le statut d’expert pour nos deux témoins Élaine Genest et Paul Paquin, ce qui a donné du poids à leur témoignage », estime-t-elle. Ensuite, le témoignage d’ÉCOgestion-solutions, une firme spécialisée en aménagement du territoire, a pu être entendu, malgré la demande inverse d’Hydro-Québec.

Mêmes préoccupations

Point de discordance, les divergences enregistrées au niveau du tracé de part et d’autre, entre Hydro-Québec et la Municipalité, bien sûr, mais aussi entre les MRC des Pays-d’en-Haut et des Laurentides. « Ce dossier a alimenté le conflit entre les deux MRC; c’est quasiment devenu une guerre », a déploré M. Genest.
Or, comme l’a souligné la mairesse de Saint-Adolphe, Lisette Lapointe, lors de sa présentation, les deux MRC partagent pourtant les mêmes préoccupations. « Nous avons les mêmes préoccupations dans ce dossier, les mêmes arguments; des préoccupations communes, bien sûr, d’abord sur le plan humain. Nous partageons également la même préoccupation que la MRC des Laurentides à l’égard de la préservation de notre économie, qui est, elle aussi, basée sur le plein air et l’activité récréotouristique. »
Autre préoccupation conjointe, celle de la préservation des paysages et de l’environnement, tel qu’en fait foi la Charte des paysages des Laurentides adoptée en 2004.
Ultimement, la mairesse Lapointe souhaite trouver un scénario acceptable pour tous, dans ce cas-ci un tracé élaboré à partir de celui fait par Paul Paquin et qui utiliserait les emprises existantes. Qui plus est, insiste-t-elle, il n’y aurait pas d’élargissement de cette emprise ni à Mont-Tremblant ni à Sainte-Agathe, comme le craint la MRC des Laurentides.
Les argumentaires de l’ensemble des parties doivent être déposés au cours du mois de juin.
La décision de la Régie de l’énergie d’aller de l’avant ou non avec la construction de la ligne du Grand-Brûlé — Dérivation Saint-Sauveur suivra à l’automne, vraisemblablement au mois d’octobre.
La décision de la Régie de l’énergie d’aller de l’avant ou non avec la construction de la ligne du Grand-Brûlé — Dérivation Saint-Sauveur suivra à l’automne, vraisemblablement au mois d’octobre.

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