Saint-Sauveur : Retour sur le conseil en 5 points
La séance du conseil municipal de Saint-Sauveur avait lieu le 18 mars dernier. Voici quelques faits saillants.
Le conseiller Luc Martel en désaccord avec Rosa Boerreggine
Le conseiller Luc Martel a pris la parole en début de séance pour répondre aux propos de la conseillère Rosa Boerreggine du 19 février dernier. Celle-ci avait pris la parole pour partager ses « constats et préoccupations » depuis les derniers mois. « Je suis conseillère depuis plus de 10 ans maintenant, et j’ai participé aux conseils municipaux pendant plus de 20 ans avant d’être élue. En 30 ans, soit d’un côté de la table ou de l’autre côté, je n’ai jamais vu autant de négativisme les soirs du conseil municipal – et cela depuis les deux dernières années », avait-elle souligné.
M. Martel a pour sa part répondu : « Mme Borreggine a mentionné un négativisme pendant les séances, un ton méprisant des citoyens, des commentaires haineux sur les réseaux sociaux ainsi qu’un manque de respect envers les élus. Je voudrais préciser pour ma part que depuis les élections en 2021, j’ai eu plusieurs échanges avec les citoyens. Ces échanges et discussions se sont toujours déroulés dans le respect et l’harmonie. Je n’ai jamais été victime de commentaires haineux sur les réseaux sociaux et non plus témoin d’un manque de respect envers les élus à Saint-Sauveur […]. »
« J’ai plutôt remarqué du civisme et de l’intérêt de la part des citoyens. Je constate par contre de l’insatisfaction des citoyens pour le manque d’écoute et de transparence de la part de certains élus, principalement dans les dossiers où des pétitions ont été déposées et ignorées. Je profite de l’occasion pour rappeler à mes collègues élus que notre mandat est de servir les citoyens et de défendre leurs intérêts et ce, peu importe notre allégeance politique », a poursuivi M. Martel.
Création de 20 lots sur le chemin de la Voie-Lactée
Le conseil a finalement approuvé la demande pour un projet majeur sur le chemin de la Voie-Lactée, visant la création de 20 lots. Le maire de Saint-Sauveur avait mis son droit de veto sur la résolution 6.14 après la dernière séance du 19 février. Lors de cette séance, des citoyens avaient soulevé des inquiétudes par rapport aux sentiers qui se trouvent dans ce secteur et des terrains cédés en contribution aux fins de parcs.
Après vérifications, la Ville affirme que le projet est conforme, a répondu le directeur général Jean-Philippe Gadbois au Journal. « La demande respecte les objectifs et critères prescrits par le Règlement sur les plans d’implantation et d’intégration architecturale », lit-on dans le procès-verbal. Le responsable des sentiers de la Ville a aussi été consulté, précise-t-on.
Ainsi, la contribution de 10 % aux fins de parcs, de terrains de jeux et d’espaces naturels devra être payée en partie en terrain pour une superficie de 13 921,4 mètres carrés (6,81 %) et la différence devra être payée en argent (3,19 %).
Changement de zonage pour permettre les pensions pour animaux
Le conseil a adopté le second projet de règlement afin d’autoriser les pensions pour animaux domestiques. On a changé le premier règlement, à la suite de l’assemblée publique du 6 mars dernier, afin que le nombre de chiens autorisés passe de 5 à 12 et que la superficie passe de 1 000 à 2 500 mètres carrés.
« À la suite des commentaires des personnes intéressées recueillis lors de l’assemblée publique, le conseil municipal a demandé la modification du projet de règlement », lit-on dans le procès-verbal.
Environnement
Lutte contre la propagation de l’agrile du frêne
Le conseil a adopté un règlement afin de lutter contre la propagation de l’agrile du frêne, en « instaurant des mesures qui ont pour objectif de minimiser les impacts de la présence de l’agrile du frêne ». « Ces mesures concernent la plantation, l’abattage et l’élagage du frêne, de même que la gestion de ses résidus », lit-on dans le projet de règlement.
Augmentation des pénalités pour l’abattage d’arbres
De plus, le conseil municipal a adopté un règlement afin d’augmenter les pénalités en matière d’abattage d’arbres. « Dans le cas d’un abattage sur une superficie inférieure à un hectare, un montant minimal de 500 $ et maximal de 1 000 $ par arbre abattu illégalement, jusqu’à concurrence de 15 000 $ », lit-on dans le projet de règlement. Pour une superficie d’un hectare ou plus, il y aura une amende d’un montant minimal de 15 000 $ et maximal de 100 000 $ par hectare complet déboisé. À cela s’ajoute, « pour chaque fraction d’hectare déboisée, un montant déterminé conformément au paragraphe ». En cas de récidive, les montants seront doublés.
Travaux de réfection
La Ville effectuera des travaux de réfection du pavage sur le chemin du Lac-Millette et l’avenue Saint-Denis au montant 598 571 $. Elle fera aussi des travaux de bouclage du réseau d’aqueduc sur l’avenue des Seigneurs pour un montant 109 163 $ ainsi qu’une inspection télévisée du réseau d’égout sanitaire pour les années 2024 à 2026 pour un montant 103 640 $.
1 commentaire
La conseillère Rosa Borreggine siégeant depuis fort longtemps aurait du acquérir certaines connaissances dont celle de l’éthique de la parole envers nous, citoyens. Dans sa plénière du 19 février 2024, les paroles dites ne perdent en rien leur consistance et décrivent bien son mode de pensée envers nous, citoyens. Les écrits restent, les paroles s’envolent dit l’adage populaire. Certes, que certains mots, propos et blâmes cités par l’édile politique à l’endroit des comportements et de la participation démocratique citoyenne dans l’enceinte municipale, vont se poser de manière démocratique afin de l’inviter à s’excuser publiquement.
Merci au journal Accès d’écrire afin de soulever l’opinion publique et ainsi apporter une dose de transparence.