Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson : Un CPA entend « remettre de l’ordre dans les finances »
Par Luc Robert
Les électeurs de Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson auront une option différente à évaluer aux élections municipales du 2 novembre prochain, alors que l’équipe de M. Pierre Richard briguera les suffrages. Son Rassemblement citoyens a décidé de solliciter l’électorat en affichant tôt ses couleurs.
« Nous sommes avant tout un groupe de citoyens qui a décidé de se lever et de prendre les choses en main, sans prétention. On veut se donner le pouvoir de changer les choses, de dire non à la gestion à huis clos, au manque d’écoute, à l’improvisation. Et le pouvoir de dire oui à une ville qui vous respecte, vous écoute et agit pour les citoyens », a lancé d’entrée de jeu M. Richard.
Le candidat à la mairie entend se servir de son expérience de comptable agréé pour parvenir à ses fins. « J’ai dirigé des entreprises, des CA, des sociétés comme celle du cancer, etc. Avec nous, les gens obtiendront des décisions claires, prises dans l’intérêt commun, un dialogue sincère avec les élus. Nous proposons une équipe solide, compétente et enracinée dans notre communauté. Nous disposons d’une équipe composée de gens intègres, engagés et ouverts, aux expériences complémentaires, qui placeront les priorités citoyennes au cœur de chaque décision », a-t-il évoqué.
M. Richard a constaté un fait qui l’horripile lors des séances municipales. « Le ton changera entre le conseil et les citoyens. Je me suis déjà fait virer de bord à une période de questions. Ok, les miennes sont plus pointues, ayant joué avec les chiffres pendant toute ma carrière. Et bizarrement, des budgets antérieurs ont disparu du site de la Ville après mes questions. J’estime les surplus entre 5 à 6 M $ depuis 4 ans. Qu’en advient-il ? Je crois que nous sommes en présence de surtaxes chroniques ici. Les citoyens paient leurs impôts sans savoir la finalité des choses. On a eu droit à des acquisitions inconsidérées, à des expropriations, toujours avec des éléments surprises. On veut que ça change : on veut établir des états généraux, pour anticiper les défis à venir », a-t-il martelé.
Les candidats
M. Richard, CPA, ICD.D, est un dirigeant d’expérience cumulant 40 ans en gestion. Résident permanent de Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson, il y est enraciné depuis plus de 25 ans. Expert reconnu en gouvernance et médiation, il a siégé à plusieurs conseils, dont ceux de la Société canadienne du cancer et du Centre d’aide aux victimes d’actes criminels (CAVAC).
Lucie Lalonde, candidate au district 1, est une infirmière retraitée, qui réside au Domaine des 4 Collines depuis 2016. Elle est passionnée d’environnement et d’équité.
Francine Chaput, citoyenne enracinée à Sainte-Marguerite dans le district 2, est une femme d’action. Pompière, bénévole et mère engagée, elle souhaite mettre son expérience au service d’une ville humaine et à l’écoute.
Marcel Julien, niché dans le district 3, est un diplômé de l’école Polytechnique en génie physique. Il veut consacrer ses 45 ans d’expérience en environnement et en construction à la population.
Marie-Ève Landry, quant à elle, est une citoyenne du district 4 et maître de poste à Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson depuis 12 ans. Elle souhaite consacrer son énergie au service de la communauté.
Sylvain Beaulieu, citoyen du district 5, possède 30 ans d’expérience en stratégie et gouvernance. Il souhaite encourager une gestion durable, efficace et à l’écoute des citoyens.
Nathalie Bélanger est une citoyenne du district 6, résidant également ici depuis près de 40 ans. Ancienne copropriétaire du Dépanneur 2000, elle veut apporter son expérience, son écoute et sa passion à la collectivité.
« Notre équipe est mutidisciplinaire, compréhensive et engagée. Plusieurs citoyens ignorent que le prochain scrutin aura lieu par districts pour élire les conseillers. Nous avons des candidats dans chacun des quartiers, sauf un qui demeure de l’autre côté de la ligne de démarcation d’un district dans la rue. Nos gens résident au milieu des préoccupations et du territoire, pour prendre le pouls des gens », a terminé M. Richard.