Trois candidats se disputent une place à la mairie de Val-David

Par Éric-Olivier Dallard

Val-David

Ce sera jour d’élections partielles le 9 mars prochain à Val-David. Les candidats en lice sont appelés à combler le poste laissé vacant par Lucien Lauzon, du district numéro six.

Parmi les candidats, Jean-Jacques Keller, hommes d’affaires notamment connu pour son implication dans le dossier de la rue Faubert. Le promoteur du Kilomètre 42 croit fermement qu’il est possible de conjuguer le développement économique aux intérêts de la population. Il espère ouvrir un dialogue sincère et convivial entre les élus et les citoyens en apportant davantage de transparence dans les dossiers de la ville. Plusieurs électeurs s’inquiètent toutefois de voir M. Keller défendre davantage ses intérêts que ceux de la municipalité. On se souviendra de la fameuse étude de circulation que la ville avait refusé de rendre publique l’année dernière. À moins d’un revirement de situation, la municipalité sera convoquée à une audience de la Commis­sion d’accès à l’information dans les prochains mois pour fournir des explications.

Mario Chartrand, un assidu des assemblées du conseil de ville, a été le premier à manifester son désir de se tailler une place à la municipalité. Au fil des ans, ce candidat s’est impliqué dans des divers organismes communautaires de Val-David. Il affirme être suffisamment au fait des dossiers pour pouvoir mener à bien son travail. La transparence sera pour lui aussi, au cœur de ses priorités. Finalement, l’enseignant Michael Averill, plus connu par son implication au niveau scolaire, se présentera sous la bannière de l’équipe du maire Pierre Lapointe.

Plusieurs dossiers en litige

Ces derniers mois, la ville s’est souvent fait accuser de gouverner sans prendre note des considérations de ses citoyens. Le candidat élu aura fort à faire pour éclaircir les dossiers de la sablière Bouchard et de celui de la rue Faubert (on craint toujours la traverse de la piste cyclable). En outre, le nouveau conseiller devra composer avec les demandes de l’Association des résidents du Lac Doré et tenter de raccourcir les délais indus dans les dossiers d’urbanisme. Tout comme l’ancien maire Dominic Asselin, qui tente depuis des mois d’obtenir un permis de construction de la ville et qui croit à faire face à une vendetta, plusieurs citoyens sont furieux d’avoir à multiplier les visites à l’Hôtel de ville pour un simple permis de bâtir. «On veut se conformer à la réglementation mais on n’arrête pas de nous mettre des bâtons dans les roues. S’il y avait un endroit o;u se plaindre à Val-David, les employés de la ville seraient débordés!»

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