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Visite au refuge

Par Journal Accès

La SPCA de Saint-Agathe-des-Monts. PHOTO: Véronique Piché

Véronique Piché

Dans l’ancienne usine d’épuration des eaux de la ville de Sainte-Agathe-des-Monts, tout au bout de la rue Demontigny, se trouve la SPCA Laurentides-Labelle. Sous son surprenant toit de tôle orangé, des miracles s’accomplissent chaque jour. Reportage.

Pierrette, Cléopâtre, Enzo, Ernest. Ici, tous les chats et tous les chiens ont un nom. Et ils ne sont pas les seuls : Corinne Gonzalez, la directrice générale, interpelle chacun de ses employés par son prénom. Cette femme à l’optimisme aussi coloré que son habit pourrait être l’une des raisons du succès de cette « SPCA qui a voulu jouer dans la cour des grands ».

Possible, mais elle préfère parler d’un travail de collaboration exceptionnel.

« Avoir sur place ses propres vétérinaires ou ses spécialistes en comportement animal, c’était juste pour les grosses SPCA comme celle de Montréal ou de l’Estrie. Moi, je voulais la même affaire! »

Un chat gris dort sur une étagère, indifférent à cette idée de grande ou de petite SPCA. Sa photo circule peut-être sur Facebook. Un autre détail sans intérêt pour lui.

Matchs parfaits

Corinne Gonzalez explique que la qualité des photos de ses pensionnaires à poil est importante : « Si tu es sur Tinder, est-ce que tu vas mettre ta photo de permis de conduire ou une qui t’avantage ? »

Outre son site Internet et sa page Facebook, ce sont les conseillers en adoption du refuge qui travaillent sur place pour créer les matchs parfaits. L’objectif : trouver un foyer pour tous, du plus jeune au plus vieux.

Ce refuge n’utilise l’euthanasie qu’en dernier recours. « Notre taux annuel d’euthanasie est de 2,75 % », souligne celle que nous avons maintenant envie d’appeler tout simplement Corinne.

Au terme de l’année, c’est quelque 2 000 animaux domestiques qui auront transité entre les pattes de l’équipe de la SPCALL.

Et de cette cohorte, plusieurs causes n’étaient pas gagnées d’avance.

Dre Louise Charest a exécuté trois stérilisations depuis ce matin. Elle s’apprête à castrer un chiot des plus mignons.

« Corinne encourage les interventions si l’animal est potentiellement viable pour plusieurs années et adoptable. Il arrive même qu’elle fasse des levées de fonds pour avoir accès à d’autres spécialistes. » Pour cette vétérinaire, ce refuge se distingue des autres pour cette raison.

Chiens de la Corée du Sud

Un groupe de chiots dort dans l’enclos-vitrine. Ils ne resteront pas là longtemps, explique Corinne.

D’habitude, pas d’annonce sur Internet pour eux, sinon « le téléphone ne dérougit plus. Pour chaque chiot, on peut avoir jusqu’à 40 demandes de renseignement ». C’est comme pour ces chiens de la Corée du Sud que la Humane Society International a rescapé lors du démantèlement de fermes d’élevage : « Ils en ont parlé à Salut, Bonjour! et le téléphone s’est mis à sonner! »

L’équipe est prête pour l’ouverture des portes. L’horaire des visites est simple : 13h à 18h, 7 jours sur 7. Ils vous attendent.

Pour info : www.spcall.ca

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1 Comment

  1. Vicky

    Bonjour avez vous de petit chien qui reste petit

    Reply

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