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Jocelyne Cazin, passionnée et déterminée, elle ose déranger!

Par Martine Laval

CONFÉRENCE

« Il n’y a pas meilleurs mots que passion et détermination pour résumer ma personnalité. Pour que ce soit vraiment complet, j’ajouterais même fatigante, casse-pied, achalante! », déclare Jocelyne Cazin de son propre chef. Tenace, battante, intense, on l’a aussi surnommée la « pitbull de l’information », ayant choisi de ne pas être une victime. Ces traits de caractère qui ont façonné sa réussite sont ce qu’elle partage dans sa conférence J’ose déranger, qu’elle donnera le vendredi 28 avril à 13 h au Chalet Pauline-Vanier de Saint-Sauveur (entrée libre).

La retraite?
Dans J’ose déranger, celle qui fait partie des 100 femmes les plus influentes du Québec parle aussi bien de son chemin vers la retraite – quelle retraite? -, du bénévolat, de la relève, du décrochage, de la responsabilisation, que de sa relation ardue avec sa mère, de la vieillesse et des différentes formes de deuil. Jocelyne Cazin, qui n’a pas de frein à sa passion des communications, a exercé le métier de journaliste pendant 34 ans. Elle a animé à la radio et à la télévision des émissions d’affaires publiques, raflant de nombreux prix au passage. J’ose déranger, le livre qu’elle a publié à l’automne 2014, relate la vie professionnelle de cette femme d’action et d’opinion. Ouvrant la porte de ses pensées profondes, de son cœur et de son âme, elle y révèle les hauts et les bas de son passage dans le monde des médias au moment où celui-ci était encore la chasse gardée des hommes. La place qu’elle a su se tailler ne s’étant pas faite sans heurts, elle y trace son parcours émotif, son mal-être, ses réflexions, et elle énumère les devises qu’elle s’est forgées au fil de son expérience de vie.
En conférence
Dans la simplicité et la franchise, l’humilité, l’humanité et la passion qu’on lui connaît, Jocelyne Cazin raconte comment elle a osé déranger dans sa vie, en partageant ce en quoi elle croit, ce qui la fait ruer dans les brancards, ce qui l’anime, ce qui la motive à « bénévoler » (expression empruntée à Jean-Marie Lapointe et qui représente si bien cette action généreuse). Elle y parle de ses deuils : emploi, amis, maison, maman, âge, bref toutes ses préoccupations de femme encore en action.
« La vie m’invite! », lance-t-elle avec enthousiasme, en énumérant toutes les entrevues, les conférences, les demandes qui lui sont proposées pour continuer d’influencer la population et son public qui lui est encore si fidèle. La communicatrice que percevait en elle son professeur du secondaire, alors qu’elle animait déjà la radio de l’école A.-N.-Morin où elle a étudié en partie, continue de faire vibrer son milieu en étant elle-même, une femme inspirante et influente.
Encore tant à partager
Habitée par une énergie qu’elle distribue sagement à travers ses passions, Jocelyne Cazin parle ouvertement de ce que la vie lui envoie et de ce qu’elle en fait à travers ses conférences, son livre et sa propre existence. Celle qui toute sa vie a osé déranger, en défonçant les portes et en sautant les barrières, a encore bien des pensées et des opinions à partager. L’écouter et la rencontrer en personne vous confirmeront ces dires; la lire vous permettra de vous délecter d’un parcours coloré, raconté dans une écriture vivante et dynamique… aux couleurs de l’auteure.
Vendredi 28 avril, 13 h. Entrée libre.
J’ose déranger, conférence de Jocelyne Cazin Chalet Pauline-Vanier, 33, rue de l’Église, Saint-Sauveur

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