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Budget de la Ville de Sainte-Adèle : Le conseil municipal rectifie les faits

Par Rédaction

Affaires municipales

 

Le conseil municipal de Sainte-Adèle souhaite rectifier les faits en lien avec la publicité alarmiste et anonyme publiée en page 2 du journal Accès de la semaine dernière qui trace un portrait biaisé et superficiel des finances de la Ville.

 

La Ville tient à préciser que la dette actuelle évoquée dans la publicité découle notamment d’investissements réalisés depuis 2009 visant à revitaliser des infrastructures désuètes et non-conformes; conséquence du peu d’investissements effectués dans les réseaux d’égouts et d’aqueduc par les administrations précédentes. Ainsi, les investissements en immobilisations ont totalisé 21,9 M $ au cours des 4 dernières années, des sommes nécessaires pour réaliser des mises aux normes exigées par le gouvernement.

« Il faut comprendre que les investissements faits au cours des 10 dernières années visent essentiellement à effectuer la mise à niveau de nos infrastructures, qui ont malheureusement été négligées au cours des années précédentes, » explique la mairesse Nadine Brière. « Sans ces travaux majeurs, le gouvernement aurait maintenu le moratoire imposé en 2007 qui aurait forcé la Ville à cesser tout développement immobilier sur son territoire; une option qui est bien évidemment non-envisageable et impensable pour les finances de la Ville. »

La hausse de la dette à long terme s’explique donc notamment par la mise en œuvre de plusieurs projets touchant les infrastructures (réseaux d’égouts et d’aqueduc), des projets majeurs et incontournables financés par des règlements d’emprunts.

Des investissements considérables ont également été consacrés à l’entretien des routes, comme en témoignent les 10M $ investis sur 6 ans dans le programme de réfection routière. La Ville tient à rappeler que son territoire s’étend sur 122 km2, ce qui en fait la plus vaste de la MRC des Pays-d’en-Haut. La Ville doit notamment entretenir 160 km de conduites d’aqueduc, un réseau d’égout particulièrement complexe en raison du relief du territoire, ainsi que 123 km de voies de circulation asphaltées et 56 km de voies de circulation non revêtues.

Outre ces investissements impératifs, la Ville a également financé au cours des dernières années la construction de la Place des citoyens, un lieu de rassemblement désormais incontournable à Sainte-Adèle.

Le projet de Parc du Mont Loup-Garou : financement projeté

Les élus tiennent également à clarifier le mode de financement du Parc du Mont Loup-Garou, qui, selon le scénario projeté, reposera principalement sur des subventions gouvernementales, des dons provenant de fondations et de grands donateurs, des commandites, ainsi que sur une campagne de socio-financement. La Ville s’est engagée activement dans une démarche de recherche de financement et souhaite consacrer les sommes qui seront recueillies à la réalisation du parc afin de réduire le montant de l’emprunt.

Cet emprunt se veut avant tout l’expression de l’engagement de la Ville dans le projet et vise à témoigner aux investisseurs du sérieux de la démarche et de l’implication de la Ville dans la réalisation du parc. Un projet qui vise essentiellement à pérenniser de nombreux sentiers tout en préservant notre patrimoine naturel pour les générations futures.

Source :
Anouk Deveault
Coordonnatrice aux communications

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2 Comments

  1. Gabriel Ouellette

    Dans la position de la ville de Ste Adele, et des payeurs de taxes, ce serait préférable de s’occuper d’eponger la dette, que ce ne serait pour notre progéniture.

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  2. M. Verronneau

    Au contraire, ce règlement d’emprunt démontre aux investisseurs jusqu’où la Ville est prête à s’endetter pour la réalisation de ce parc soit une augmentation d’environs 7%! C’est une mauvaise stratégie et tout sauf sérieux et responsable. En passant, la création d’un parc, avec laquelle je suis d’accord, n’est pas la seule façon de pérenniser des sentiers.
    De plus, ce ne sont pas des « investissements » considérables dans l’entretien des 56 km de voies de circulation non revêtues mais bien des « dépenses » et un gaspillage en refusant depuis novembre 2011 d’asphalter certains tronçons. En plus d’économiser, la Ville se prive de milliers de dollars de revenus supplémentaires.

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