25 ans pour Accès : « Même les plus aventuriers y trouveront leur compte »

Par Marie-Catherine Goudreau

Accès a toujours eu une position bien tranchée sur la place du plein air dans la région – c’est dans sa mission, publiée en avril 1998. Le Journal s’est fait un devoir de se démarquer dans sa couverture sportive et culturelle depuis sa fondation.

Vue dans les pages de la première édition en 1998 :

« Pour planifier vos sorties, le journal Accès-Laurentides sera là pour vous guider. Des critiques personnalisées paraîtront toutes les semaines. Vous serez au courant des événements culturels et sportifs de la région. Vous qui avez choisi les Laurentides pour la nature, le plein air, ses centres de ski, ses lacs, ses sentiers, ses forêts, vous pourrez vivre votre passion pour la région en lisant Accès- Laurentides.

Nous vous ferons découvrir de nouveaux sports, les nouvelles tendances dans l’équipement, les activités de plein air les plus méconnues.

Même les plus aventuriers y trouveront leur compte. »

Le Voir des Laurentides

Au-delà du plein air, Accès était consacré à la couverture culturelle dans les Laurentides, dans ses premières années. Sur toutes les éditions, on voit à la une du Journal un artiste de la région ou d’ailleurs, des entrevues exclusives avec eux ainsi que toute l’offre culturelle de la région. Éric Lapointe, Loco Locass, Luc Dionne, Stephan McNicoll, nombreux ont été les artistes à faire la première page.

Dans un article du Journal de Montréal en 1998, on y écrit que l’hebdo sera « une sorte de Voir des Laurentides… » Les deux fondatrices ont mis le doigt sur deux niches qui n’étaient pas traitées dans les hebdos de l’époque : la culture et le sport, lit-on dans cet article.

Des cas particuliers

Dans plusieurs dossiers sur la région, Accès a même pris position – pour que les choses bougent. On peut penser à la couverture médiatique de la création du parc du Mont Loup-Garou à Sainte- Adèle – qui est aujourd’hui félicité et célébré par de nombreuses personnes. Ce dossier a fait l’objet de beaucoup de controverses, de doutes, de remises en question depuis ses tous débuts. Dans plusieurs chroniques, Accès a pris position pour ce projet qui sert maintenant d’exemple pour d’autres municipalités.

« Tu sais, on a plein d’exemples de villages qui se sont pris en main en investissant dans le bien commun du plein air et qui obtiennent un énorme succès. Paraît même que cela favoriserait l’économie locale et ça, Sainte-Adèle, je crois que tu en as grandement besoin. Sans parler qu’en protégeant ta nature, c’est aussi un moyen de protéger la valeur des propriétés de tes citoyens », écrit Josée Pilotte dans l’Espace griffé de 2019.

Le parc du Mont Loup-Garou sera finalement inauguré en juin 2021 et est de plus en plus populaire pour les adeptes de plein air.

« Build it and they will come » 

La route est longue est le titre d’une chronique parue en 2011 pour parler de cette fameuse interconnexion qui lie le P’tit Train du Nord et le Corridor aérobique « qu’on attend depuis 10 ans » ! C’est seulement en 2014 que celle-ci aura vu le jour.

« Je sais, j’ai dû l’écrire je ne sais plus combien de fois dans mes chroniques, mais si on veut avoir une identité forte où il fait bon vivre, il est important d’investir et de s’entendre dans des projets porteurs et rassembleurs comme celui-ci », écrivait Josée, qui se réjouissait à l’époque de ce qu’on appelle le Vélocité. Dix ans plus tard, il reste encore beaucoup de chemin à faire pour que nos villages soient adaptés au transport actif et Accès continuera de suivre ce dossier.

Ou encore, lorsque Accès a fait pression pour le km 28,5 du P’tit Train du Nord en 2010. À l’époque, on voulait faire une traverse qui allait empiéter sur le parc linéaire. Accès était « aller au batte » pour ne pas que ça se fasse et a vraiment participé pour que le conseil des maires adopte une résolution en ce sens.

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