|

Roadtrip sur l’asphalte de la 117

Par Guillaume Marchal

Si vous la suiviez, vous pourriez bien arriver en Ontario. La route 117 relie Montréal à l’Abitibi-Témiscamingue, en passant bien sûr, par les Laurentides. Longue de 660 kilomètres, elle est décrite par bon nombre de personnes comme une route endommagée. Son histoire et les sites qu’elle traverse sont riches de culture et d’émerveillement. Je vous propose donc de la sillonner à travers ces quelques lignes.

Avant de faire l’éloge touristique de cette route emblématique du Québec, je me dois de revenir sur des événements du passé.

Au moment de son inauguration, la route était totalement fermée d’accès aux populations autochtones. Le Devoir rapporte que l’accès était défendu aux Premières nations, 15 kilomètres à la ronde autour de la transcanadienne. Dans un édit datant de 1941, on peut lire : « Il est interdit aux Indiens de se livrer à la pêche ou à la chasse dans ladite zone », rapporte le média montréalais.

La route a traversé les époques, avec ses moments de fierté comme de honte. Aujourd’hui, elle est l’une des artères principales au tourisme et au commerce entre Montréal et le nord des Laurentides.

Balade à travers les Laurentides

La route coupe de nombreuses municipalités de la région laurentienne. Vous arrivez à Saint-Jérôme, profitez d’un des nombreux spectacles programmés par la ville et reprenez chemin. Après une bonne demi-heure de route, les commerces et l’ambiance chaleureuse de Saint-Sauveur peuvent vous réconforter avant de virer plus au nord.

L’été, la partie haute des Laurentides est très fréquentée, attention au trafic. Que diriez-vous d’un après-midi baignade ? La plage municipale Jean-Guy-Caron, située à Saint-Adèle, et son sable chauffé par le soleil d’été vous accueilleront.

Sortez les maillots, la baignade est ouverte à tout le monde. « Les enfants, enlevez bien le sable sous vos pieds avant de monter dans l’auto », maintenant que le message est passé, reprenons la route.

Après une longue journée d’activité, quoi de mieux qu’une bonne nuit de sommeil. Une demi-heure plus tard, vous atteignez Mont-Tremblant. Pour passer une nuit originale, la ville héberge des dômes de verre contenant le mobilier d’une maison luxuriante. Les grandes vitres qui vous surplombent peuvent laisser apercevoir des constellations dans la nuit noire. Pour vous y rendre, consulter le site de Bel-Air Tremblant.

Avis aux voyageurs

Situé à un peu plus d’une heure de route de Mont-Tremblant, la ville de Mont-Laurier est peuplé par un peu plus de 14 000 personnes. Ville centre des Hautes-Laurentides, Mont-Laurier a toujours été un point de convergence entre trois régions du Québec. Elle est au centre de la grande région de Montréal, l’Abitibi et l’Outaouais.

Vous êtes déjà à 3 heures de Montréal, et longez toujours la 117. Plus vous avancez, plus les paysages sont sauvages, verts, et étendus. Après deux heures à éviter les nids de poule sur la 117, vous arrivez dans un lieu magique.

La réserve faunique La Vérendrye. Cueillette de champignons, pêche, randonnées, vélo : les activités sont nombreuses. Isolé dans un havre de verdure, l’endroit abrite plus de 4 000 lacs. L’électricité n’est pas mise à l’honneur, alors prévoyez des jeux de cartes et lampes torches pour bouquiner.

Vous vous rapprochez de l’Ontario, et arrivez à Val-D’or. Le mot « or » dans son nom rappelle que la ville est industrielle et minière. Loin de là l’image qu’elle dégage.

Des paysages riches en couleurs et en lacs s’étendant à perte de vue vous accueilleront. Vous pourriez faire une partie de golf sur l’Île Siscoe, située sur un plan d’eau à l’extérieur de la ville. La 117 ne vous attend pas très loin.

Finalement, vous rejoignez la ville Québécoise Rouyn-Noranda. Située à pas moins de 7 heures de route de Montréal, vous pouvez vous y rendre en empruntant une seule et même route, la 117.

NOUVELLES SUGGÉRÉES

0 Comments

Submit a Comment

Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *