Pelte et re-pelte : Une séance de gym à portée de tous !

Par Rédaction

Par Dr Jean-Daniel Bonneau chiropraticien D.C.

Considérer le pelletage comme une activité physique et non comme une corvée pourrait être une bonne résolution pour l’année 2024. 

Dr Jean-Daniel Bonneau

Voir le pelletage comme une opportunité 

L’hiver est pour plusieurs une période propice à la sédentarité. Les experts de la santé publique recommandent un total de 150 minutes d’activité physique d’intensité moyenne à élevée par semaine. Pelleter demande majoritairement un effort de plus de 75 % de la fréquence cardiaque maximale (Franklin et al. 1995). Après une tempête, divisez votre terrain en secteur et vous aurez quelques séances de crossfit pour la semaine !

Éviter la pelleté de trop 

Nombreux sont ceux qui ont compris que manier le manche de pelle n’est pas de tout repos et qu’une simple torsion de trop peut ruiner votre fin de semaine de ski. Les blessures les plus fréquentes avec une pelle sont au dos et aux épaules alors que les mains et les doigts semblent plus impliqués avec l’utilisation d’une souffleuse (Haney et al. 2017). 

Chaque hiver, les professionnels de la santé œuvrant dans le département des blessures musculosquelettiques vous proposent des astuces pour éviter de vous blesser.

L’association des chiropraticiens du Québec vous en propose quelques-unes :

  • Échauffez-vous en étant imaginatif. Faites grimper votre fréquence cardiaque avec des mouvements simples et complets. 
  • Poussez la neige avec une pelle-traîneau dès que possible.
  • Travaillez devant vous et tournez votre corps en bloque pour éviter les torsions à bout de bras.
  • Optez pour un effort par intervalle, à petite dose et prenez le temps de vous hydrater. 
  • Habillez-vous avec plusieurs couchent de vêtement. Cela donne la possibilité d’adapter son confort en fonction de l’effort que vous fournirez. 

Parfois avec trop d’intensité !

Pelleter vigoureusement peut être dangereux pour les gens à risque d’infarctus. Au Québec, un tiers des infarctus se produisent la journée suivant une bordée de neige et environ 10 % de ceux-ci après une accumulation de cinq centimètres seulement (Auger et al. 2017). Être à l’écoute de son corps est la clé, comme dans n’importe quelle activité physique. 

Avec l’arrivée tardive de la neige cet hiver, notre souhait d’avoir une bonne bordée n’est certainement pas motivé par l’envie de se frayer un chemin vers l’auto en pelletant. Alors, transformez cette corvée en opportunité, ce n’est qu’une question de point de vue !


Clinique chiropratique de Saint-Sauveur

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