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Cancer vs nutrition

Par Luc Robert - Initiative de journalisme local

Des aliments qui aident à réduire les risques de développer un cancer

En cette période de zones rouges et de semi-confinements, la tendance est forte pour plusieurs de se gaver à outrance de produits douteux. Diverses sources d’alimentation parviennent toutefois à maintenir un régime alimentaire sain.

Les fruits de mer font partie des aliments «anti-cancer», selon une études européenne : crevettes, oursins, cabillaud, et huîtres font bon ménage. Mais des nuances s’imposent.

« Les océans étant pollués par le mercure, les poissons absorbent celui-ci dans leur tissu musculaire. Mais surtout, les poissons qui sont en haut de la chaîne alimentaire, comme le thon, se nourrissent de poissons contaminés par le mercure, et ce faisant, en accumulent dans leur organisme. Santé Canada recommande de consommer au maximum 150 g par semaine de ces poissons prédateurs, comme le thon, le requin et l’espadon. (le saumon est peu contaminé au mercure) », a expliqué Mme Alison Caron, nutritionniste-diététiste au Provigo de Saint-Sauveur.

Au niveau des épices, la curcumine se rapproche du gingembre. Cette épice jaune dorée permettrait de ralentir la prolifération des cellules cancéreuses, avancent les scientifiques. Pour agrémenter les plats, l’ail représente également un « anti-cancer », car il diminue les mutations génétiques.

« Les chercheurs pensent que les effets antioxydants et anti-inflammatoires de la curcumine peuvent jouer un rôle dans la prévention et le traitement du cancer. Des études in vitro indiquent déjà que la curcumine inhibe la prolifération des cellules cancéreuses et qu’elle favorise la fabrica-ion d’enzymes, qui aident le corps à se débarras-ser des cellules cancéreuses. Par ailleurs, des études épidémiologiques indiquent un effet positif de la consommation d’ail, sur la prévention de certains cancers. Les composés sulfurés contenus dans l’ail pourraient y jouer un rôle important. L’ail est considéré comme un aliment protecteur pour le cancer colorectal ».

Collations

Pour éviter les produits trop sucrés lors des collations, les baies, fraises, framboises, myrtilles et mûres ont la cote, étant réputées empêcher la formation de cellules cancéreuses.

« Certains minéraux et vitamines, en particulier dans les légumes et les fruits, agissent comme des antioxydants, tels que les vitamines A, C et E, ainsi que le sélénium. Les antioxydants protègent les cellules et les tissus du corps contre les radicaux libres, qui sont produits lorsque notre corps utilise l’oxygène. Les radicaux libres peuvent endommager les cellules, ce qui risque de mener au cancer » a prévenu Mme Caron, qui offre différents services, dont de la consultation individuelle en personne, ou en virtuel (infos au 514 244-3514, ou alison.caron@provigo.ca par courriel).

Les céréales

« Dans un autre ordre d’idées, les agents phytochimiques sont des composés naturels, qu’on trouve dans les fruits et les légumes, ainsi que de nombreux produits céréaliers. On parle des caroténoïdes, flavonoïdes, indoles et isoflavones. Les agents phytochimiques peuvent aider à réduire le risque de cancer, mais on ignore encore beaucoup de choses sur leur activité et leurs effets protecteurs. Bref, pour profiter pleinement des bienfaits des antioxydants et des agents phytochimiques, il ne faut pas se limiter aux baies, mais consommer à chaque jour une variété de légumes, de fruits et de produits céréaliers ».

Digestion

« Enfin, les résultats de certaines recherches laissent croire que les thés noirs et les thés verts peuvent aider à protéger du cancer, en raison de leur teneur en antioxydants; mais ces résultats proviennent d’études effectuées principalement sur les animaux. Il est impossible de tirer des conclusions, tant que des recherches plus approfondies n’auront pas été menées chez les humains ».

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