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Ta startup n’a pas besoin d’argent!

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Chronique par Francis Breault, collaboration spéciale


 
 
 
 
 
 
 
#JESUISmillénialentrepreneur
Elle a besoin de ton temps et d’une équipe qui vend!
Le mot startup est une tendance, mais la réalité est qu’il y a toujours eu des startups. Cet anglicisme veut dire « entreprise en démarrage ». Une entreprise en démarrage n’est pas aussi hot que nous le voyons. Elle n’a pas d’argent et elle doit être très intelligente dans ses actions et ses petits investissements. Les gens pensent qu’avoir une startup, c’est cool et que c’est facile de faire des ventes. Je ne veux pas péter la balloune de personne, mais faire des ventes est l’aspect le plus difficile pour une entreprise. (Ne t’inquiète pas, j’arrive avec une solution dans quelques instants.) Être inconnue et avoir un produit/service n’étant pas à pleine maturité représentent les plus grands défis. Les gens croient que leur idée va se vendre comme des p’tits pains chauds, mais ils oublient de faire une étude de marché solide et de faire des ventes. La vérité est que ton idée peut être vraiment intéressante, mais si le marché n’a pas de demande pour ton idée et que personne ne l’achète, tu es mieux de trouver un autre projet!
J’entends souvent : « Je dois trouver une aide financière pour m’aider à développer mon projet ». Je réponds alors : « Où es-tu rendu dans le développement de ton idée? ». Un premier me dira : « J’ai fait un plan et je suis certain que mon idée va fonctionner ». Et un autre : « J’ai perfectionné mon produit, j’ai validé mon concept avec des clients et les gens achètent et rachètent ».
Je réponds au premier entrepreneur : « Lance-toi à fond, fais d’abord des ventes et, ensuite, si les gens achètent ton produit et s’il y a de la récurrence dans leurs achats, tu pourras déterminer ton cycle de vente et avoir l’heure juste à savoir si ton projet est viable. Si c’est le cas, concentre-toi sur tes ventes! ». Les startups n’ont pas besoin de beaucoup d’argent si elles vendent leur produit/service à petite échelle pour commencer et, avec les profits, investissent leur capital dans leur croissance.
Voici ma réponse au deuxième : « Tu dois te concentrer et faire un maximum de ventes en calculant ton coût d’acquisition par client et les frais reliés à la production (une heure de travail), incluant les frais opératoires. Ensuite, détermine la capacité maximum de production par individu pour être en mesure de déterminer quand tu dois embaucher. En la déterminant, tu peux fixer des objectifs de vente réels et établir des projections financières pour les phases de ton développement. Alors, ceci voudra dire que tu peux autofinancer ton entreprise! ».
Un de nos clients, Cann’Azur, applique présentement le principe de croissance organique dans son entreprise. Xavier Cannamela, chef cuisinier, fait des tapenades aux olives à Saint-Sauveur et en vend au Rachelle-Béry de Saint-Sauveur. Nous ferons une croissance organique en misant tout le capital humain et financier sur la génération de ventes. Comment? Nos résultats seront visibles très bientôt. Le produit est en vente chez Metro et sera bientôt disponible à travers le Québec. Gardez l’œil ouvert! Cann’Azur est un exemple de modèle d’affaires à suivre.
Sur ce, continue de croire en tes projets, monte-toi un plan solide et fais surtout des ventes! Et si tu as besoin d’un coup de main : vendart.ca
Je profite de cette dernière chronique de 2017 pour remercier Josée Pilotte et Thomas Gallenne pour l’opportunité qu’ils m’offrent de vous parler d’entrepreneuriat depuis plusieurs mois maintenant. Merci également à toute mon équipe chez VendArt, à mes clients et à ma femme Mélissa, pour son aide et son soutien.
Chers lecteurs, je vous souhaite un très joyeux Noël et une très belle année 2018!

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