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#Comic: Le peintre Rock Therrien retourne en enfance!

Par Martine Laval

Avec sa nouvelle exposition qui aura lieu du 11 au 26 avril à la Galerie Saint-Dizier à Montréal, le peintre Rock Therrien retourne en enfance en peignant dans son style unique, une série de personnages qui ont marqué les naïves années de sa génération.  De Walt Disney à Jim Henson, tout y passe!

Dans son garage qui lui sert d’atelier à même sa maison de Morin-Heights, une série impressionnante de tableaux grands formats sont adossés au mur, enveloppés et prêts à partir pour être accrochés dans la renommée galerie du Vieux-Montréal. Déjà exposés dans plusieurs villes du monde grâce au réseau d’Opera Gallery dont il fait partie – Paris, Londres, Miami, Toronto, Hong Kong, Séoul, Singapour et Dubaï –, Rock Therrien s’éclate plus que jamais dans la création de cette nouvelle exposition.

«Mon but premier était de me faire plaisir en réalisant des œuvres qui réussissent à faire retrouver son cœur d’enfant en les regardant! explique l’artiste. J’aime rendre les gens heureux. À ma manière, j’exprime une certaine forme de nostalgie. J’aime me réinventer d’expo en expo. C’est toujours mon style, mais en évolution», ce style d’ailleurs reconnaissable entre tous, où les personnages tout en courbes (à la Botero) ont pour mission de faire réfléchir les gens sur l’opulence et la surconsommation. Le Bestiaire, où il habille les animaux fait également partie de sa signature bien distincte.  

«Je me sers de vieilles représentations graphiques et d’une pâte de structure que je texture, sable et vernis pour donner un aspect vieillot, décrit de Rock Therrien. Ça donne l’impression d’être devant des vieux murs en béton sur lesquels on s’est bien amusé, pour ensuite les découper avec toutes leurs traces de vestiges.»

Dès l’âge de 8 ans, Rock gagnait des concours de dessin. Lorsqu’à 20 ans, il reçoit un ensemble de peinture acrylique en cadeau, le déclic s’opère. En 2000, alors qu’il atteint la trentaine, son style se définit et il se crée son propre univers artistique. Il approche la galerie Michel Bigué à Saint-Sauveur qui lui donne sa chance. S’ouvre ensuite un réseau de quelques galeries à Montréal et à Québec.

Prudent et patient, Rock continue son travail de technicien en optique où il fait entre autres du polissage de verre, jusqu’au jour où Opera Gallery l’approche pour produire une exposition. Il délaisse prudemment son travail au fil du temps, pour se lancer à pieds joints dans l’aventure sur laquelle il «surfe» maintenant depuis 10 ans. «C’est comme avoir gagné à la loterie que de faire partie du réseau d’Opera Gallery qui a douze galeries dans le monde!», exprime-t-il avec reconnaissance. Champlain Charest, grand collectionneur de vins et d’arts, proche ami de Jean-Paul Riopelle, détient plusieurs œuvres de Rock Therrien!

Depuis cinq ans, le créateur de beauté qui encourage les artistes en achetant leurs œuvres  qu’il accroche dans son lieu de vie «C’est important pour moi d’encourager l’art québécois», s’est mis à la sculpture. «C’est toujours mon style, mais en 3D, coulé dans du bronze» justifie-t-il.

Des projets de création, Rock Therrien en a plein la tête, dont la possible réalisation d’une murale extérieure quelque part dans les Laurentides.

#Comic, du 11 au 26 avril, Galerie Saint-Dizier, 24, rue Saint-Paul O., Montréal www.rocktherrien.com

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