Inondations : comment mieux s’y préparer
Par Alec Brideau
Pierre Campeau, ancien biologiste et formateur enseignant, en a vécu des inondations. Maintenant grand-père de deux garçons de 8 et 10 ans, il souhaite inspirer aux gens de meilleures actions pour éviter que ses petits-fils aient à vivre ce qu’il a vécu.
Le samedi 4 octobre prochain, à la salle du conseil municipal de Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson (88 chemin Masson), M. Campeau offrira une présentation interactive au sujet des inondations et des pénuries d’eau. Il dit qu’il lui fera plaisir de présenter son travail dans d’autres municipalités également, si celles-ci le lui demandent.
« Je pense que ce sujet est de plus en plus d’actualité et concerne tous les citoyens, nous dit celui qui est aussi président de l’Association du lac Guénette et membre du Regroupement des lacs et cours d’eau de Sainte-Marguerite-du-lac-Masson et d’Estérel. Je veux que dans notre région, les gens soient conscients que nos actions ont un effet domino. Bien qu’il y ait différents organismes, il y a peu de vulgarisation à ce sujet. »
Idées et solutions
Dans sa présentation, celui qui a aussi travaillé comme biologiste interprète dans les parcs du Québec discutera de questions souvent posées par rapport aux changements climatiques, les inondations, l’effet de serre et nous, les êtres vivants. Il sera aussi question de notre comportement avec la planète.
Pour mieux prévenir les inondations, ou autres conséquences météorologiques, M. Campeau a quelques pistes de solutions, qu’elles soient pour vous ou pour une municipalité entière : sensibiliser davantage notre voisinage aux actions environnementales, aménager des bassins de rétention sur votre terrain ou dans les parcs, installer des obstacles pour ralentir l’écoulement rapide des eaux vers les cours d’eau, conserver le couvert forestier, etc.
Mais, ce que M. Campeau souhaite vraiment, c’est que son message se transmette au plus grand nombre de gens possible.
« Ces événements météorologiques peuvent arriver n’importe où, conclut-il. Si ça arrive à votre voisin ou quelqu’un que vous connaissez, ça peut aussi vous arriver prochainement. Que peut-on faire à la maison, sur notre terrain, avec notre Municipalité pour aider à diminuer les risques? Il est important d’en parler. »

L’avenir
Même à 8 et 10 ans, Alexis et Félix comprennent beaucoup plus l’enjeu que ce à quoi vous pourriez vous attendre, souligne M. Campeau.
« Nos 8-10 ans, ce sont nos prochains 18-20 ans, indique-il. C’est pour ça qu’ils font partie du message véhiculé dans ma présentation. On ne le fait pas juste pour nous : on le fait surtout pour eux. Parce qu’ils vont nous le dire, eux, qu’on aurait peut-être dû faire quelque chose et qu’on ne l’a pas fait. Je ne veux pas que ce soit encore juste de la théorie. J’amène un côté émotionnel à ça. »