Faire de l’histoire au Québec…

Par Cedric Leblanc

À l’heure où le président français Nicolas Sarkozy, a un projet de mémoire pour les enfants victimes de l’Holocauste qui se­rait adopté par des écoliers français, dans le cadre d’un cours d’histoire, il se­rait utile de lui rappeler que les diri­geants politiques qui s’immiscent ainsi dans des champs de compétences reconnus et de discipline telle que l’histoire, voisinent par leurs actions les dictatures totalitaires adeptes de l’histoire manipulée.

Procédé de bonne foi ou capital politique facilement acquis, le président français par son initiative ne peut que culpabiliser les jeunes écoliers et aurait tout intérêt à confier l’histoire aux historiens, ils sont formés pour cette discipline, en ont acquis les connaissances et continuent tout au long de leur vie leurs recherches dans leur spécialité respective, leur imposer un cadre restrictif presque une ordonnance de tribunal, cause problème. L’histoire des juifs doit être enseignée, comme toute l’histoire de l’humanité, mais elle doit être enseigner selon ses règles de cette science sans que l’on impose quoi dire à ses enseignants, c’est pourquoi je lui propose ici, le sachant lecteur assidu du journal… une approche humoristique de l’histoire des juifs.

Un jeune professeur d’histoire se vit un jour confier la tâche d’enseigner un nouveau programme: l’histoire des juifs. Devant la somme des connaissances, des interdits, des pièges de l’histoire, des préjugés et des susceptibilités, il était désemparé.

Fermement résolu toutefois à présenter ce cours, malgré les embûches, et surtout à ne pas se laisser envahir par les lieux communs de l’histoire superficielle, il réfléchit à ce qu’il devait faire, et élabora un plan pour éloigner du jardin des ignorants ses élèves, avec la complicité de cinq grands personnages juifs qui viendraient au secours de l’histoire.

Voici ce qu’il écrivit au tableau la première journée du cours:

Moïse a dit: Tout est dans la loi.

Jésus a dit: Tout est dans l’amour.

Marx a dit: Tout est dans l’argent.

Freud a dit: Tout est dans le sexe.

Puis il rajouta son cinquième complice:

Einstein a dit: Tout est relatif…

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