Michel Faubert est le conteur principal du spectacle. Photo : Marie-Catherine Gaudreau

« Le Conte d’une nuit de Noël » : Quand les conteurs rencontrent l’orchestre

Par Marie-Catherine Goudreau

Le Théâtre Gilles-Vigneault présentera virtuellement le samedi 19 décembre « Le Conte d’une nuit de Noël », un spectacle né d’une collaboration entre Les Charbonniersde l’enfer et l’Orchestre Galileo.

Michel Faubert est conteur, chanteur et membre du groupe Les Charbonniers de l’enfer. Daniel Constantineau est le chef de l’Orchestre Galileo. Lors de la captation du spectacle au théâtre le 3 décembre dernier, ils nous ont raconté le spectacle et comment cette rencontre est survenue.

Le récit du conte

« Habituellement, notre groupe ne chante pas des chan-sons de Noël. Mais lorsque Daniel m’a approché pour présenter un conte de Noël avec l’Orchestre, je me suis rappelé qu’en 2006, j’avais écrit un conte pour le quotidien Le Devoir, “La Noël du vieux Félix”. On a donc choisi ce conte pour monter l’histoire », raconte Michel Faubert.

Ce conte est inspiré d’une légende québécoise. « Pendant la messe de minuit des vivants, il y a une autre messe en parallèle dans le cimetière près de l’église, celle des morts. Après cette messe, les esprits et les revenants ont le droit d’aller marcher jusqu’à la maison où ils ont vécu, et de regarder par la fenêtre pour voir leur famille fêter Noël. »

Le chef de l’orchestre a approché Les Charbonniers de l’enfer en ayant en tête l’idée de faire un conte de Noël.

« Lorsque j’ai entendu les charbonniers, je me suis dit que c’était exactement ce qu’il nous fallait ! D’autant plus que Michel vient de la région où l’orchestre est installé, Vaudreuil-Soulanges. Je l’ai donc invité à prendre un café, on a discuté et on s’est gratté la tête. J’ai regardé le conte du Devoir et je me suis dit : “on a quelque chose!” », raconte Daniel Constantineau. 

L’orchestre accompagne chaque moment du conte, en y apportant une touche musicale intéressante et en nous transportant dans l’ambiance de Noël. M. Faubert s’est dit agréablement surpris du travail fait par le compositeur. « Daniel est allé dans le répertoire des Charbonniers et il a choisi les chansons à placer à différents épisodes de l’histoire. Il a assorti chacun des chapitres aux musiques de son choix. On a écouté ça et on s’est dit : “ Ça marche. Ça ressemble aux Charbonniers !” »

La combinaison de ces deux arts a été un défi pour M. Faubert et M. Constantineau.

Le groupe de conteurs n’était pas habitué à être accompagné d’un orchestre. M. Constantineau explique qu’il voulait respecter le travail de polyphonie qui caractérise les Charbonniers. « Je me suis dit que l’important était de ne pas surpasser la qualité de leurs arrangements. C’est donc toujours eux qui ont l’avant-scène et l’orchestre vient ajouter certaines harmonies. »

Un baume pour Noël

Tous les deux se disaient très heureux de retourner sur scène, même s’il s’agissait d’une captation sans la présence du public. « Hier durant les répétitions, il y avait tous les musiciens et les techniciens de scène. Tout le monde se disait : “ on est tellement contents de pouvoir faire le métier qu’on aime et de se retrouver ensemble ! ” »

Ce spectacle en web diffusion est une belle façon d’encourager nos artistes qui vivent une période difficile, mais aussi de mettre un peu de gaieté durant le temps des fêtes. Pour vous procurez des billets, cliquez ici.

Les Charbonniers de l’enfer sont accompagnés de l’Orchestre Galileo. Photo: Marie-Catherine Goudreau

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