Les recommandations de Simon
Coup de cœur
Star Trek: Strange New Worlds
Je vous le dis : ces temps-ci, ce ne sont pas les bonnes séries de science-fiction qui manquent. Il en sort plus que j’ai le temps d’en écouter! La franchise de Star Trek a, à elle seule, cinq séries présentement en production. Mais si vous ne devez en choisir qu’une, écoutez Strange New Worlds. Selon moi, c’est celle qui capture le mieux cet optimisme bienveillant qui caractérise
tout Star Trek.
Cet optimisme fait du bien par les temps qui courent. Et il n’est pas naïf ou rose bonbon. Au contraire, il explore même les facettes les plus sombres de la nature humaine. Mais il souligne que nous, l’Humanité, sommes capables de mieux, de plus. Que, malgré nos défauts, on peut s’améliorer et être maîtres de notre destin.
Dans la série, Anson Mount incarne un capitaine Pike à la fois confiant et tourmenté. On y retrouve aussi Spock, Uhura et un jeune Kirk qui porte la moustache. Les décors, qu’on soit à bord d’un vaisseau futuriste ou sur une planète exotique, sont époustouflants. (Quoiqu’il y avait un charme certain aux roches en carton et au chien déguisé en extraterrestre de la série originale!)
Pour moi, c’est la renaissance réussie d’un classique.
À revisiter
Harry Potter
En manque de balados à écouter, j’ai commencé à revisiter la série Harry Potter en audiobooks. La voix grave et réconfortante de Stephen Fry raconte les péripéties haletantes d’Harry, Ron et Hermione, incarne avec expression les personnages inoubliables qu’ils rencontrent, et donne vie au monde magique qui les entoure avec une pointe d’émerveillement.
Cela fait 25 ans cette année que les premières aventures d’Harry Potter paraissent en librairie. Et je prends beaucoup de plaisir à redécouvrir ces livres qui ont bercé mon adolescence. Plus, en tout cas, qu’à regarder le dernier chapitre de Fantastic Beasts, paru au cinéma plus tôt ce printemps.
Sur la table de chevet
Tout est Ori
Je dois terminer la lecture de cet excellent roman de Paul Serge Forest, parce que ça fait déjà quelques mois que Marie-Catherine m’a prêté sa copie. (Désolé, MC. J’en suis à la moitié, je te jure!)
Drôle et mystérieuse, absurde par moments, l’intrigue se déroute sur la Côte-Nord et suit les mésaventures de la famille Lelarge, qui contrôlent le marché des fruits de mer. Dans un français-québécois familier et délicieux, l’auteur s’amuse avec les conventions du roman, prend son temps pour décrire des scènes parfois immersives, parfois graphiques, parfois au sens ambigu.
Vous y découvrirez une étrange allergie aux crevettes, un empoisonnement alimentaire aux conséquences épiques et scatologiques, l’énigmatique Conglomérat japonais des teintes, couleurs, pigments, mollusques et crustacés d’Isumi, et une couleur qui n’existe pas. Et qui sait ce que me réserve le reste du livre?
À l’agenda
Better Call Saul
Le dernier chapitre de cette saga criminelle se termine cet été, enfin! Je ne pouvais plus attendre avant de voir la pleine transformation de l’avocat Jimmy McGill en le narcissique, opportuniste et fourbe Saul Goodman.
Une « prequel » à l’excellente série Breaking Bad, Better Call Saul est également un chef-d’œuvre de télévision dramatique. La cinématographie est toujours parfaite, les personnages sont réalistes et complexes, et les intrigues sont tissées avec doigté. Dans un même épisode, on peut passer de l’humour à la tragédie, de la légèreté à l’horreur, et toujours avec une tension qui nous garde sur le bout de notre siège comme nulle autre série.
J’aurais pris encore bien des épisodes de cette saga, mais je sais que sa conclusion sera des plus satisfaisantes.