Prix d’excellence en français Gaston-Miron

Par Thomas Gallenne

Michel Bois, président du conseil d’administration du journal Le Sentier, Monique Pariseau, journaliste et Réjean Arsenault, président du Mouvement Québec français des Laurentides. PHOTO: Michel Kieffer
Roxane Turcotte, auteure jeunesse et Gilles Broué, président de la Société nationale des Québécoises et Québécois, région des Laurentides. PHOTO: Michel Kieffer
Denys Charbonneau, de la Société nationale des Québécoises et Québécois des Hautes-Rivières, Nancy Roy, enseignante au Cégep de Saint-Jérôme, Antoine Drouin et Maurane Arcand de la revue ÉTENDART. PHOTO: Michel Kieffer

Pour célébrer la langue française dans notre région

La langue française et la francophonie étaient à l’honneur dimanche dernier à Saint-Jérôme. En effet, La Société nationale des Québécoises et Québécois des Hautes-Rivières (SNQHR), la Société nationale des Québécoises et des Québécois, région des Laurentides (SNQL) et le Mouvement Québec français des Laurentides (MQFL) ont procédé, le 19 mars, à la cérémonie de la remise des Prix d’excellence en français Gaston-Miron, sixième édition. Cet événement, qui se déroulait sous la forme d’un déjeuner causerie, s’est tenu dans le cadre de la journée internationale de la Francophonie.

Ces prix sont décernés annuellement à des personnes, des entreprises ou des organismes qui se distinguent par leur contribution à la promotion de la langue française sur le territoire des Laurentides.

Prix et surprise

Un prix coup de cœur a été décerné au journal Le Sentier, de Saint-Hippolyte. Celui-ci reçoit cette mention à titre de journal communautaire mensuel. Entièrement réalisée par des bénévoles, la publication met de l’avant bien plus que l’actualité locale. En effet, Le Sentier ouvre une belle vitrine aux talents littéraires ainsi qu’à des chroniqueurs spécialisés de la région. Textes narratifs, descriptifs, poétiques et argumentatifs se côtoient dans ses pages, formant un mélange de genres et de formes littéraires où chaque lecteur trouve satisfaction.
Le Prix d’excellence en français Gaston-Miron, catégorie INDIVIDU, est remis à l’enseignante Roxane Turcotte, auteure jeunesse, qui a notamment organisé des journées littéraires, des distributions de livres, des séances de lecture d’albums ainsi qu’animé une chronique culturelle à la télé communautaire Laurentides-Lanaudière, tout en participant aux grands salons du livre, ici et à l’étranger.
Le Prix d’excellence en français Gaston-Miron, catégorie ORGANISME, est, quant à lui, remis à la revue Étendart. La revue littéraire et artistique du cégep de Saint-Jérôme, publiée conjointement avec le Trouble-Tête, volet journalistique de la revue. Le projet rallie les étudiants désireux d’expérimenter avec la langue française, de la réinventer, de découvrir de nouvelles voix et de les révéler à la communauté étudiante, mais aussi à celles de Saint-Jérôme et des Laurentides.
La conférencière invitée, Josée Legault, chroniqueuse et analyste politique, a conquis l’assistance en expliquant les raisons, qui selon elle, font que le français recule au Québec.
Rappelons que la remise de ces prix est une collaboration des trois organismes suivants, le MQFL, la SNQL et la SNQHR qui souhaitent souligner, de façon concrète, les efforts pour l’épanouissement du français sur le territoire des Laurentides. Emmanuelle Miron, fille du poète, a accepté que ce prix porte le nom du célèbre poète national Gaston-Miron.
Les organisateurs se disent très heureux de la réussite de l’événement qui a rassemblé plus d’une centaine de personnes.

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