Gabrielle Roberge s’est inspirée de son propre quotidien pour écrire ses poèmes.

Un premier recueil pour la Val-Davidoise Gabrielle Roberge

Par Ève Ménard - Initiative de journalisme local

Le Mouvement des couleuvres

C’est au cours du printemps et de l’été 2019 que Gabrielle Roberge a écrit son premier recueil de poésie, majoritairement du confort de son chez-soi à Val-David, en s’inspirant de son propre quotidien. Intitulé le Mouvement des couleuvres, il est disponible en librairie depuis le 23 septembre.

L’auteure raconte à l’époque avoir ressenti une certaine « urgence d’écrire » un premier recueil, elle qui venait d’avoir son troisième enfant. D’ailleurs, la maternité est un des thèmes dans lequel nous plonge le recueil, dont le contenu est décrit comme étant « une poésie du quotidien ».

Nature et simplicité

Du début à la fin, une attention très particulière est accordée au vivant, à travers une volonté de « prendre soin et choisir la douceur et la patience. » La poète s’est imprégnée directement de son univers domestique : « J’habite la nature autant qu’elle m’habite », confie-t-elle.

Pourquoi avoir choisi le titre Mouvement des couleuvres ? Pour Gabrielle Roberge, il s’agit de plusieurs petites raisons. Durant l’été qui l’a plongée dans l’écriture, elle mentionne notamment avoir vu un nombre record de couleuvres. Éventuellement, c’est devenu un animal qui l’inspirait. « Pour moi, le mouvement des couleuvres, c’est ce qui se passe au ras de la terre. Ça représentait bien à la fois la culture de la terre et la maternité qui ne relèvent pas de l’esprit en apparence, mais qui sont très concrets, terre à terre. J’aime bien ce mouvement de la couleuvre qui s’infiltre un peu partout et qui malgré les obstacles, arrive à se frayer un passage. »

Le recueil est donc une ode à la nature et à la simplicité, élément qui transparait aussi à travers le style d’écriture très épurée de l’auteure. « J’aime la poésie minimaliste. Le silence est important aussi, alors dans mon écriture, ça vient par petites touches », explique la poète. Cette dernière y mélange aussi les vers à la prose et s’inspire de certains thèmes autant dans le sens que la forme de ses poèmes.

Une lecture qui fait du bien

Bien que son écriture, collée sur son quotidien, s’avère personnelle, Gabrielle Roberge indique qu’il ne faut parfois pas « trop forcer pour rejoindre le collectif. » Elle espère donc que son écriture pourra résonner chez ses lecteurs, peut-être même inspirer certains à se connecter davantage à la nature. « Je veux que ça crée de la beauté », affirme l’auteure. Si tel est son souhait, il s’accomplit avec brio à travers ce premier recueil dont la poésie s’écoule naturellement au fil des pages et emplit de légèreté et d’enchantement celui qui la lie.

Le lancement du livre aura lieu samedi le 26 septembre à Maison Forêt (1413, rue de la Sapinière, Val-David) de 17h à 19h. Notons que l’évènement se tiendra à l’extérieur de la boutique.

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