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Élections fédérales : dans l’œil de la jeunesse

Par Rédaction

Il est temps de défaire une bonne fois pour toute un vieux mythe selon lequel la politique n’intéresse pas les jeunes. C’est tout le contraire et ils n’ont pas peur d’exprimer leur vision en vue des prochaines élections.

 

Le 15 mars 2019, c’était des dizaines demilliers de jeunes étudiants de niveau secondaire, collégial ou universitaire qui ont manifesté pour le climat dans les rues de Montréal. De plus en plus, on voit les jeunes s’impliquer et défendre les causes qui leur tiennent à cœur. Bien que cette génération possède par moment la réputation d’être paresseuse, individualiste ou égoïste, c’est pourtant celle qui se mobilise sans cesse et se rassemble afin de créer les changements qu’elle souhaite voir dans sa société. Cette mentalité transparaît d’autant plus en politique et continuera de se manifester lors des élections fédérales qui prennent leur envol.

Des jeunes engagés

Cloé, 27 ans, fut témoin, lors de ces deux dernières années au Cégep de St-Jérôme, d’une population étudiante beaucoup plus ouverte à en apprendre davantage sur la politique. C’est une génération allumée et déterminée qu’elle voit évoluer. Dites-leur que leur génération ne s’intéresse pas à la politique, et ils vous diront que c’est totalement faux. Coralie, 19 ans, rappelle que de plus en plus de jeunes modèles s’impliquent en politique. Il n’y a qu’à penser à Greta Thunberg âgée de seulement 16 ans : « Des jeunes comme elle en inspirent d’autres à aspirer à une telle mobilisation.»

La jeunesse souhaite voir émerger une société dans laquelle elle se reconnaît. Avant de révéler le parti qu’ils veulent soutenir, les jeunes tiennent à s’informer davantage sur les promesses et les convictions de chacun afin de se bâtir une opinion réfléchie. Malgré tout, il est possible de déceler rapidement les enjeux qui leur tiendront à cœur. Félix, 24 ans, soutient sans hésiter que l’environnement devrait occuper la sphère centrale de la campagne.

Une génération inspirée

Les jeunes prônent aussi l’ouverture d’esprit, une valeur qui construira souvent leurs points de vue et les guidera à travers leurs convictions. Ils en font eux-mêmes preuve lorsqu’il est question de leurs allégeances politique. Phoeby, 19 ans, soutient depuis longtemps un parti précis. Malgré tout, elle spécifie que cela ne l’empêche pas de s’ouvrir à d’autres idées, à d’autres politiques ou encore aux visions d’autrui qui diffèrent des siennes.

Cloé s’attend à une campagne intense alors que celle-ci s’échelonnera sur 41 jours seulement. La jeunesse regarde la suite d’un œil attentif. Les jeunes l’ont souvent entendu, et se le répètent souvent : ils sont les citoyens de demain. Ils en ont conscience et sont prêts à assumer ce rôle sur la sphère politique qui débute, ou se poursuit, avec ces élections fédérales.

Dans les prochaines semaines, nous suivrons la campagne à notre manière. Les représentants des quatre partis principaux seront invités, dans chaque édition, à répondre à nos questions englobant les grands thèmes de l’élection. Ainsi, il sera possible de peindre l’orientation idéologique de chacun.

 

« Je pense que la société demande un changement et ce changement là, ce sont les jeunes qui vont réussir à l’apporter. » – Cloé 27 ans

 

« Même si on a toute la richesse du monde, si on a le meilleur système de santé au monde, que le système d’éducation est à son mieux, mais que l’eau n’est pas potable, l’air qu’on respire est toxique, la nourriture qu’on mange n’est pas salubre, tout le reste prend le bord. » – Félix 24 ans

 

« Nous sommes les électeurs de demain, donc la politique, il faut qu’on s’y intéresse. » – Coralie 19 ans

 

« Il faut retourner à une situation d’équité. Il faut écouter chaque personne, il faut adapter le projet à chaque personne. » – Phoeby, 19 ans

Vidéo à visionner :

 

 

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