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Entre voir, vouloir et pouvoir 

Par Rédaction

Bridget Nord

Les changements climatiques

S’il y a un sujet environnemental qui a la cote, c’est certainement celui des changements climatiques. Et avec raison: depuis le siècle dernier, l’humanité a réussi, grâce aux quantités phénoménales de gaz à effet de serre produits, à provoquer un réchauffement de la planète qui, en temps géologique «normaux», peut prendre des milliers d’années à se produire.

OK. On comprend le principe en général. Hausse des moyennes de températures, fonte des glaciers, hausse du niveau de la mer, etc. On associe les activités industrielles et les automobiles au réchauffement de la planète. Mais avons-nous vraiment un pouvoir? Nous sentons-nous réellement concernés?

Je m’explique. Le problème des changements climatiques, c’est gros. Très gros. Tellement gros, que nos actions individuelles ressemblent à une goutte d’eau dans un océan. Et c’est difficile d’entrevoir des résultats concrets. Par exemple, lorsqu’on pratique le recyclage, on voit facilement diminuer la quantité de nos déchets dédiés à l’enfouissement. Même chose si on protège un milieu naturel. Mais contribuer à l’amélioration d’un phénomène planétaire, c’est presque du domaine de la foi. Il faut y croire même si on ne peut nécessairement voir. Et quand on se sent dépassés par de tels phénomènes et que nos actions semblent avoir peu d’effet, on se dit souvent qu’on ne peut rien y faire, qu’on est pris dans le processus et qu’on devra faire avec.
À moins que nos dirigeants décident de mettre la main à la pâte et d’aider les citoyens à atteindre des objectifs concrets et qui donnent des résultats.

Personnellement, je suis une personne qui croit fortement au pouvoir des individus à provoquer d’énormes changements de par leurs actions de tous les jours. Mais dans le cas des changements climatiques, il est grand temps que non seulement les individus, mais aussi que les industries et les gouvernements se serrent les coudes. Oui aux actions individuelles, mais oui aussi au Protocole de Kyoto, aux mesures gouvernementales sévères pour réglementer les émissions polluantes des grandes industries, oui aux alternatives écologiques, au transport en commun, etc. Les solutions, elles existent. Le hic, entre autres, c’est le manque de volonté politique.

Alors pendant que notre très cher gouvernement canadien entend bannir les ampoules incandescentes du marché (qui est en soi une initiative intéressante, bien que je pense qu’il y a de plus gros chats à fouetter dans le domaine du gaspillage énergétique et des émissions de gaz à effet de serre)…

Nous pouvons et devons contribuer à la réduction des gaz à effet de serre. Même si on habite dans les Laurentides, on peut faire une foule de choses:

Ne laissez pas votre moteur tourner au ralenti inutilement;

Limitez l’usage de l’air climatisé l’été: En voiture, ouvrez les fenêtres avant et arrière du même côté seulement, c’est très rafraîchissant. Dans la maison, ouvrez les fenêtres la nuit pour laisser l’air plus frais entrer et fermez-les dès le matin pour éviter que la chaleur n’entre;

Fermez les lumières et tout appareil électrique qui fonctionne inutilement;

Achetez local: Les produits locaux, contrairement aux produits importés, ne nécessitent pas autant de transport par camions, avions, etc. vous encouragerez de la même façon l’économie locale!

Pour connaître d’autres trucs et astuces faciles, visitez le site Web de Greenpeace: www.greenpeace.org/canada/fr/campagnes/climat-energie/solutions/efficacite-energetique ou le site de l’Institut Pembina www.unetonneenmoins; grâce au calculateur, vous pourrez mieux choisir les gestes à poser pour relever le défi lancé dans le cadre du Plan du Canada sur les changements climatiques.

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