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Le jar­din de vos rêves en huit leçons

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Édith Lajoie, col­la­bo­ra­tion spé­cia­le

 

Édith Lajoie, col­la­bo­ra­tion spé­cia­le

 

Pour obte­nir le jar­din de vos rêves, vous pou­vez faire appel à un pay­sa­gis­te ou, si le cœur vous en dit, sau­ter à pieds joints dans l’aven­ture! Certes, réus­sir un amé­na­ge­ment pay­sa­ger deman­de du temps, mais c’est l’occa­sion par­fai­te de lais­ser aller votre ima­gi­na­tion. Avant de sor­tir la pel­le, voici les éta­pes incon­tour­na­bles qui vous feront pas­ser du rêve à la réa­li­té.

 

1. Mieux vaut pré­ve­nir : infor­mez-vous

Avec votre cer­ti­fi­cat de loca­li­sa­tion, vé­­ri­fiez l’empla­ce­ment des ser­vi­tu­des, l’en­so­leille­ment, les vues indé­si­ra­bles, les coins

à met­tre en valeur et ceux à cacher. Renseignez-vous sur les règle­ments muni­ci­paux en vigueur con­cer­nant les amé­na­ge­ments exté­rieurs. Faites faire une ana­ly­se du sol, repé­rez les endroits expo­sés au vent et trou­vez votre zone de rus­ti­ci­té.

 

2. Identifiez vos besoins

Au jar­din, quel­le sera votre prin­ci­pa­le acti­vi­té? Souhaitez-vous faire ins­tal­ler un spa ou une pis­ci­ne? Avez-vous besoin d’un espa­ce pour les jeux des enfants? Désirez-vous amé­na­ger un jar­din d’eau ou un coin-repas, sus­pen­dre un hamac ou cul­ti­ver un pota­ger? Déterminez tous vos besoins avec pré­ci­sion.

3. Faites un plan

Crayon, gomme à effa­cer et papier qua­drillé en main, des­si­nez à l’échel­le votre ter­rain et tout ce qui s’y trou­ve: mai­son, caba­non, aires de cir­cu­la­tion, arbres et ar­bus­tes à con­ser­ver… Puis, écha­fau­dez les plans de votre nou­vel amé­na­ge­ment en te­nant comp­te des végé­taux et des struc­tu­res que vous vou­lez intro­dui­re. Ne vous arrê­tez pas à votre pre­miè­re idée : il est plus faci­le de faire des chan­ge­ments sur papier qu’une fois rendu sur le ter­rain!

 

4. Choisissez vos plan­tes avec soin

Avant d’ache­ter, pre­nez le temps de vous docu­men­ter. La règle de base con­sis­te à res­pec­ter à la let­tre les exi­gen­ces des plan­tes quant à l’enso­leille­ment néces­sai­re et l’entre­tien à leur appor­ter. Considérez la taille de vos végé­taux lors­qu’ils seront matu­res, sur­tout si vous vou­lez plan­ter des arbres ou des arbus­tes.

 

5. Divisez les tra­vaux

Pour que votre pro­jet ne devien­ne pas une sour­ce de stress, répar­tis­sez les tra­vaux sur plus d’une année. Accordez la prio­ri­té à ceux qui exi­gent de la machi­ne­rie (pis­ci­ne, jar­din d’eau, sta­tion­ne­ment…) et une main-d’œuvre qua­li­fiée. Fixez-vous un échéan­cier réa­lis­te qui tient comp­te de votre bud­get et de vos dis­po­ni­bi­li­tés.

 

6. Consultez les experts

Un amé­na­ge­ment pay­sa­ger est un inves­tis­se­ment qui peut aug­men­ter la valeur de re­ven­te de votre pro­prié­té. N’hési­tez pas à ren­con­trer un expert si vous avez des ques­tions: mieux vaut dépen­ser quel­ques dol­lars tout de suite que d’avoir à défai­re ce que vous avez déjà réa­li­sé.

 

7. Gardez le con­trô­le

À par­tir du moment où votre jar­din pren­dra for­me, il fau­dra l’entre­te­nir. Soyez con­scient que le jar­din sans aucun entre­tien n’exis­te pas. Désherber, arro­ser, tailler peut pren­dre quel­ques minu­tes ou quel­ques heu­res par semai­ne : n’atten­dez pas que les tâches s’accu­mu­lent. Mieux vaut con­sa­crer un petit quin­ze minu­tes cha­que jour que d’hypo­thé­quer tout un same­di! Et sur­tout, appre­nez à délé­guer. 

 

8. Profitez-en

Finalement… la der­niè­re règle et non la moin­dre : amu­sez-vous! Profitez à plein de votre amé­na­ge­ment pay­sa­ger et lais­sez-vous aller à vos loi­sirs pré­fé­rés. Vous le méri­tez bien!

 

L’ABC du pota­ger

 

Pas besoin d’avoir un pota­ger immen­se pour éprou­ver le plai­sir et la fier­té de voir pous­ser vos pro­pres légu­mes. Si vous en êtes à votre pre­miè­re expé­rien­ce, voyez petit. Un rec­tan­gle de 9 pieds par 4 pieds fera l’affai­re. Ou même plus petit s’il le faut. L’impor­tant, c’est le soleil. Choisissez un empla­ce­ment qui béné­fi­cie d’au moins 6 heu­res de soleil par jour.

 

Autre élé­ment incon­tour­na­ble, l’eau. Avoir accès à de l’eau fa­ci­le­ment est néces­sai­re si vous ne vou­lez pas vous érein­ter à trans­por­ter les arro­soirs : les plan­tes pota­gè­res deman­dent des ar­ro­sa­ges fré­quents en début de sai­son et par temps de séche­res­se.

 

Enfin, por­tez atten­tion à l’état du sol. S’il est meu­ble (se lais­se faci­le­ment péné­trer par les ins­tru­ments) et bien drai­né, en­le­vez le gazon, incor­po­rez 2 pou­ces de com­post et de l’engrais natu­rel. Si au con­trai­re le sol est lourd et con­tient de la glai­se, optez pour cette métho­de infailli­ble : dis­po­sez 8 à 10 feuilles d’épais­seur de papier jour­nal sur toute la sur­fa­ce de votre em­pla­ce­ment pour étouf­fer le gazon. Répandez 12 à 14 pou­ces de terre à jar­din et mélan­gez-y 2 pou­ces de com­post ainsi que de l’engrais. Pour favo­ri­ser l’écou­le­ment de l’eau, creu­sez un affais­se­ment de 6 pou­ces de lar­geur tout autour du jar­di­net.

 

Soleil, eau, sol, tout y est? Place aux légu­mes!

D’abord, il est impor­tant de savoir que les temps d’ense­men­ce­ment varient d’une région à l’autre à cause du cli­mat qui dif­fè­re. S’il y a de la neige au sol, il faut atten­dre. Profitez-en pour déter­mi­ner les légu­mes que vous sou­hai­tez cul­ti­ver. Un petit con­seil : pour cette pre­miè­re sai­son de jar­di­na­ge, choi­sis­sez des légu­mes faci­les comme les carot­tes, les radis, la lai­tue, les bet­te­ra­ves… Puis, sui­vez à la let­tre les ins­truc­tions que vous retro­u­ve­rez à l’endos du sachet de grai­nes.

 

Prenez note qu’il fau­dra tenir le sol humi­de durant tout le stade de la ger­mi­na­tion. Patientez jus­qu’à la der­niè­re plei­ne lune de mai avant de met­tre en terre tous les plants en feuilles ache­tés dans les cen­tres jar­di­niers, com­me les toma­tes ou les poi­­vrons. Méfiez-vous des ris­ques tar­difs de gel au sol.

 

Bien sûr, il fau­dra l’entre­te­nir votre pe­tit pota­ger: arroser lors­que le sol de­vient sec, ins­tal­ler des tu­teurs (notam­ment pour les toma­tes), sur­­veiller la pré­sen­ce d’insec­tes nui­si­bles… Mais quel­le satis­­fac­tion lors­que vous cro­­que­rez dans votre pre­mier radis!

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