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Et si on pouvait prédire nos blessures ?

Par daniel-calve

Chronique du Marathon du P’tit Train du Nord

 

Si l’on pouvait lire l’avenir dans une boule de cristal, de nombreux sportifs en posséderaient une et l’utiliseraient pour savoir quelle blessure ils risquent d’avoir durant leurs entraînements. Malheureusement, pratiquer un sport comporte des risques de blessures, même en ce qui concerne la course à pied. Qui sont les plus vulnérables ou enclins à en avoir ? Peut-on prédire les blessures possibles chez les coureurs selon leurs habitudes, leur équipement ou leur morphologie ?

Une étude publiée dans le American Journal of Sport Medecine a changé l’opinion de plusieurs thérapeutes et spécialistes se questionnant sur les risques de blessures chez les coureurs récréatifs. Cette étude a réuni des hommes et des femmes entre 18 et 60 ans. Les participants devaient courir un minimum de 8 km par semaine sur une période de 2 ans. Plusieurs paramètres ont été observés dont le poids, la taille, le sexe, le type de chaussures, la souplesse, l’anxiété, l’état de santé global ainsi que les techniques de courses. En conclusion, sur les coureurs qui ont subi une blessure durant ces deux années, 58% étaient des femmes contre 42% d’hommes. Deux autres informations importantes ont été révélées par cette étude, la rigidité du genou ou le manque de souplesse, ainsi que les pensées négatives chez les coureurs.

Pieds plats, dos creux, surplus de poids, ces éléments aussi ont été pris en compte dans de nombreuses études qui malheureusement ne semblent pas concluantes. Prenons par exemple les pieds plats. De nombreuses comparaisons ont été fait entre les coureurs africains qui ont remporté 90% des cent-vingt marathons internationaux organisés dans le monde l’an dernier et les Américains ou les Européens. Les habitudes alimentaires, les morphologies ou encore les conditions d’entraînement sont complètement différentes d’un groupe à l’autre. Chez les Africains, nous percevons une grande généralité d’individus ayant les pieds plats ainsi qu’un dos creux. Pourtant n’avez-vous pas déjà entendu dire que ces éléments pouvaient avoir comme conséquence des douleurs lombaires ? Ce n’est qu’hypothèse. Le taux de blessures lombaires n’est pourtant pas plus élevé chez les Africains que chez les Américains ou les Européens.

La morale de cette histoire ? La souplesse sera toujours un élément à considérer dans notre quotidien peu importe le sport pratiqué. Courir zen, décrocher, éliminer le négatif, c’est le temps de sortir le méchant lors des courses! Le stress et les pensées négatives sont dommageables dans toutes situations, même durant la course à pied.

Pour conclure, pourquoi ne pas ajouter quelques séances de yoga durant votre saison de course cette été, ça semble être une recette gagnante.

Bon entraînement !

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