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finances

Par Éric-Olivier Dallard

(EN)-Lorsqu’il est question de mode, nous avons à peu près tous un style qui nous est propre. Que vous ayez une préférence pour les vêtements dernier cri ou ceux de coupe classique, votre personnalité guide la plupart de vos achats de vêtements et d’accessoires. La même chose se produit pour les placements.
«J’aime bien cette analogie avec la mode, car elle illustre clairement la mesure dans laquelle la catégorie de placements qui composent un portefeuille est liée au type d’investisseur, dit Julie Sheen, vice-présidente, BMO Placements à terme. Faisons un parallèle entre un portefeuille de placements et une garde-robe. Il est peu probable qu’un jean ajusté dernier cri fasse partie de la garde-robe d’une femme de 60 ans. Le secret, c’est de savoir ce qui vous met à l’aise, et de trouver les placements qui répondent le mieux à vos besoins.»

Bien que le type d’investisseur soit déterminé par de nombreux facteurs, notamment l’âge, le revenu, les objectifs et l’historique des placements, la tolérance au risque fait partie des facteurs les plus importants. Elle reflète la mesure dans laquelle un investisseur peut composer avec les fluctuations du marché. Selon Julie Sheen, les trois principaux types d’investisseurs sont les suivants: Mieux vaut être trop prudent. Ce type d’investisseur tolère mal le risque et évite les placements à risque élevé comme les actions. Il privilégie plutôt ceux dont le capital, ou le placement initial, est garanti, peu importe le rendement du marché. Dans son portefeuille, on retrouve des CPG (certificats de placement garanti), qui sont des produits stables et peu risqués. Les CPG liés aux marchés financiers (dont le rendement est lié à celui d’un marché ou d’un fonds d’investissement choisi), comme les CPG progressifs BMO, constituent également des options intéressantes.
Équilibre et béatitude. Ce type d’investisseur veut le beurre et l’argent du beurre, soit la sécurité et le potentiel de croissance. Pour qui cadre dans cette catégorie, la modération est tout indiquée. Les fonds d’investissement équilibrés et les nouveaux fonds d’investissement assortis d’une échéance fixée dès le départ, sont des options qui lui conviennent. Au fur et à mesure que l’échéance se rapproche, la répartition globale de l’actif est automatiquement réorientée vers des placements plus prudents. L’investisseur peut ainsi profiter du potentiel de croissance du marché au départ, tout en protégeant la valeur du fonds à mesure que l’échéance se rapproche. Les fonds Étape Plus BMO offrent aussi une caractéristique d’immobilisation quotidienne des gains, ce qui signifie que l’investisseur recevra la valeur quotidienne la plus élevée durant la vie de son fonds, s’il conserve tous ses placements jusqu’à l’échéance de celui-ci.

Qui ne risque rien n’a rien. Cette approche est axée sur le risque. L’investisseur qui est prêt à courir des risques calculés, à savoir ceux associés à des placements plus risqués, pour obtenir un rendement supérieur, entre dans cette catégorie. Bien qu’il cherche avant tout à faire croître ses placements, il sait qu’il peut y laisser des plumes. Audacieux, cet investisseur est susceptible d’acheter des actions et des parts de fonds d’investissement dans les marchés naissants et soutenus. Il est recommandé d’équilibrer ce type de portefeuille en y incluant des CPG afin de parer à l’instabilité des marchés.

Finies les longues

files d’attente pendant la saison des REER
(EN)-Si vous êtes comme bon nombre de Canadiens, vous cotisez habituellement à votre REER à la dernière minute. Mais il ne doit pas nécessairement en être ainsi. En versant des cotisations dans votre REER tout au long de l’année, vous pourrez accumuler un pécule de retraite plus important, et vous éviterez ainsi d’avoir à trouver in extremis une somme à investir lorsque la date limite de cotisation arrive. Voici quelques conseils offerts par Linda Knight, présidente de BMO Fonds d’investissement, pour éviter la cohue des REER l’an prochain, et profiter au maximum de vos cotisations:

1. Cotisez tôt et souvent. Les cotisations effectuées régulièrement rapporteront à long terme, non seulement parce que vous versez à votre régime d’épargne-retraite des sommes préétablies, mais également parce que vous récoltez les fruits de la capitalisation, c’est-à-dire les intérêts versés sur le montant du capital initial ainsi que sur les intérêts accumulés.

2. Optez pour un programme d’épargne continue. Avec un tel plan, il est facile de se constituer un REER à un rythme régulier. Puisées régulièrement à même votre compte bancaire, vos cotisations sont ensuite déposées automatiquement dans votre compte REER. Un professionnel en placement peut vous indiquer la façon de commencer.

3. Misez sur les achats périodiques par sommes fixes. Vos cotisations mensuelles vous permettent d’acheter un plus grand nombre d’actions de fonds d’investissement lorsque leur prix est bas, et moins lorsqu’il est élevé. À long terme, cela contribue à réduire le prix d’achat moyen par action. Grâce à cette stratégie, le coût moyen que vous assumez est réparti. Ainsi, vous n’avez plus à essayer de synchroniser vos achats en fonction des fluctuations du marché.

4. Laissez votre épargne-retraite dans votre REER. Tout revenu gagné croît à l’abri de l’impôt dans votre REER jusqu’au moment où vous retirez les fonds.

5. Maximisez vos cotisations annuelles au moyen de prélèvements à la source. Si vous remplissez le formulaire de renonciation à l’impôt retenu, que vous pouvez obtenir auprès de l’Agence du revenu du Canada, l’impôt sur le revenu prélevé par votre employeur sur chaque paie sera moins important. Vous pourrez par la suite demander que des cotisations régulières soient prélevées à même votre paie, puis versées à votre REER.

Un professionnel en placement à la succursale bancaire de votre quartier vous aidera à trouver la stratégie d’épargne-retraite la mieux adaptée à vos besoins.

Choisissez les meilleurs joueurs pour votre portefeuille de placements
(EN)-Qu’ils évoluent dans le domaine du hockey, du baseball ou du basket-ball, les directeurs généraux des équipes sportives les plus performantes ne choisissent pas que les joueurs de grand talent formés dans leur pays pour constituer une franchise gagnante. Ils ratissent large, et recrutent des joueurs doués partout dans le monde. Ce même raisonnement devrait s’appliquer aux portefeuilles de placements. D’autant plus que les investisseurs canadiens ont accès à une multitude d’options depuis l’abolition du plafond de contenu étranger pour les placements enregistrés.
«L’investisseur canadien, tout comme l’investisseur d’un autre pays, considère les occasions de placements locales comme étant familières, pratiques et sûres, déclare Linda Knight, présidente de BMO Fonds d’investissement. Toutefois, en concentrant ses placements dans une seule région et dans un marché relativement petit comme le Canada, il accroît sa vulnérabilité aux soubresauts des marchés.»

Les fonds d’investissement internationaux constituent une solution avisée pour les personnes qui restent à l’écart des marchés internationaux par crainte de l’inconnu. Ces fonds sont en effet administrés par des gestionnaires de portefeuille professionnels qui possèdent l’expérience et les ressources nécessaires pour bien naviguer dans ces types de marchés. À titre d’exemple, le Fonds international d’actions BMO investit dans des actions de sociétés bien établies, inscrites à la cote des bourses reconnues de divers pays, notamment l’Australie, la France, l’Italie, et Singapour. «Je n’insisterai jamais assez sur l’importance d’une rencontre avec un professionnel en placement dans une succursale comme première étape, déclare Mme Knight. Dans le cadre de cette rencontre gratuite, le professionnel en placement vous aidera à choisir les fonds qui correspondent à vos exigences, et il répondra à toutes vos questions concernant la création et la gestion d’un portefeuille adapté à vos besoins.»

Bien que votre budget ne se compare pas à celui d’une équipe sportive professionnelle, le fait de penser comme un directeur général qui contemple un horizon plus vaste pourrait vous aider à constituer un portefeuille diversifié qui, éventuellement, contribuera à préserver votre pécule de retraite.

Le CPG: la petite robe noire de votre portefeuille de placements
(EN)-S’il n’y a pas deux portefeuilles de placements identiques, l’objectif final, lui, varie peu : faire travailler l’argent au maximum. Malgré le choix important de placements à la disposition des consommateurs, le certificat de placement garanti (CPG) reste un incontournable pour pratiquement tout portefeuille bien équilibré.
«Le CPG est au portefeuille de placements ce que la petite robe noire est à la garde-robe féminine, observe Julie Sheen, vice-présidente de BMO Placements à terme. Les CPG ont évolué ces dernières années et, comme une petite robe noire, ils s’adaptent en fonction des besoins.»

Les CPG sont très populaires auprès des investisseurs, car il s’agit de placements sûrs, dont le capital est protégé. On ne peut perdre la somme investie au départ, quoi qu’il se produise sur les marchés. Les CPG se déclinent en diverses options flexibles, comme les CPG encaissables de divers types et de durées variables, les CPG liés à un indice boursier et les CPG traditionnels non encaissables.

Les CPG liés à un indice boursier ou à un marché financier, comme la gamme de CPG progressifs BMO, offrent une protection du capital et un potentiel de rendement plus élevé, puisqu’ils sont liés à la performance du marché. L’ajout de CPG dans un portefeuille contribue par ailleurs à la diversification des placements. La présence de CPG dans un portefeuille composé d’obligations, de fonds d’investissement et d’actions, peut protéger le portefeuille contre les fluctuations naturelles du marché en équilibrant le rendement.

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