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Tendances de la Table

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Mariage de délices

Le chef Takanori Serikawa a débarqué aux Îles-de-la-Madeleine il y a 8 ans avec ses pinceaux et ses couteaux. Frappé d’un coup de foudre pour les lieux, il achète l’auberge Capitaine Gédéon à l’Étang-du-Nord.

 

Inspiré par les produits frais de la mer qui l’entoure, mariés à la fine cuisine japonaise qu’il maîtrise avec brio, et à ses connaissances gastronomiques françaises, Taka (comme les gens de l’Île le surnomment), offre à ses convives un souper 10 services de style kaiseki. Ce menu élaboré à partir des arrivages, est servi dans l’élégante salle à manger de son propre lieu de vie qu’est l’auberge centenaire.

 

Le chef propriétaire ne reçoit qu’une tablée par soir avec un menu unique. Après réservation, six personnes peuvent prendre place autour de la table, formule apportez votre vin. Le repas est ensuite un défilé de surprises remplies de beautés préparées avec soin et raffinement. Pas étonnant, Takanori Serikawa étant artiste-peintre, tout ce qu’il touche vire à l’art. «Un artiste doit être gourmet et gourmand, ça fait partie de l’éducation au Japon», dit-il.

Originaire de Kamakura, une ville en bord de mer à une cinquantaine de kilomètres de Tokyo, il a travaillé à Paris, à Montréal et en Estrie, exposant par le fait même ses toiles à Paris, New York, Montréal et dans plusieurs villes nippones. C’est maintenant au tour des Îles-de-la-Madeleine de profiter des talents de cet artiste. Il présentera donc son travail au Musée de la mer, de la mi-juin à la mi-septembre, tout en poursuivant son art en cuisine, pour le plus grand bonheur de tous ceux qui passeront par l’Étang-du-Nord.

Réservations: 418-986-5341 ou capitainegedeon@tlb.sympatico.ca

 

 

L’Amérindienne  

La brasserie gaspésienne Le Naufrageur et la Société orignal ont assemblé leur esprit novateur pour créer une bière inusitée qui redéfinit le concept même de la bière. L’Amérindienne Pâle ale, est un mélange de traditions anglaises et amérindiennes (le temps des colonies s’harmoniserait-il?)

 

Le petit goût de myrique baumier qu’on goûte dans cette nouvelle bière, est la première phase d’un processus de transformation de la recette du précieux liquide, où on cherche à éventuellement remplacer les ingrédients importés comme le houblon, par des ingrédients cueillis localement comme l’achillée millefeuille. Une bière plus authentique est le résultat recherché. Pour le reste, c’est encore de la pure Pale ale: arôme d’herbes et de houblon, avec l’amertume qu’on lui connaît.

Cette recherche d’authenticité n’est en fait que la poursuite de la mission de la Société orignal, qui tente de bâtir une chaîne d’alimentation locale pour commerçants et restaurateurs. Pour l’instant l’Amérindienne Pâle ale se détaille à 10$ la bouteille, mais pour une expérience en bouche hors du commun, le prix en vaut la chandelle, non?

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