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Le parc Dufresne s’agrandit

Par Éric-Olivier Dallard

La municipalité de Val-David pourra offrir un nouvel accès au Mont Saint Césaire grâce à un don de terrain du promoteur résidentiel Yvan Lebeuf.

La signature du contrat notarié a eu lieu juste avant l’ouverture de l’assemblée publique du 8 juillet dernier. Par cette transaction, la Société de gestion Lemo, cède 552 860 pieds carrés à la municipalité de Val-David. Le terrain fait face 1er rang Doncaster, s’étend jusqu’au bas du Mont-Césaire, dans le secteur de la paroi d’escalade La Chico et est adjacent à celui acquis par Conservation Nature, qui s’intéressait au site depuis plusieurs années. Celui-ci frôle la limite du parc régional Dufresne, dont il fera officiellement partie. L’endroit est d’ailleurs traversé par trois pistes de ski de fond, dont celle de La belle étoile, tracées à même le territoire du parc Dufresne. Le Conseil tenait à ce que cette signature se fasse publiquement en reconnaissance du geste posé par M. Le-beuf pour la communauté, affirme un communiqué de la Ville émis cette semaine. La Ville a profité de l’occasion pour étendre cette reconnaissance publique et ses remerciements à tous ceux qui, au fil des ans, ont accepté de céder une part de leurs terres au bénéfice du parc régional. Dans l’ensemble, plus de 25% de tout le parc est constitué de dons du genre. Déjà en 1994, la municipalité demandait à M. Lebeuf de donner libre accès aux skieurs de fond. Quatre ans plus tard, l’Association de protection du Mont-Condor offrait 280 000 mètres carrés de terrain. L’année suivan- te, la famille Dufresne, cédait à son tour les 900 000 mètres carrés qui donnent accès aux sommets des monts Condor et Césaire.
«Ça fait depuis 2004 que la municipalité me demande de céder mon terrain, a déclaré Yvan Lebeuf en entrevue téléphonique. J’ai eu plusieurs offres d’achat, mais je les ai tou-tes refusées. J’aurais pu développer le site moi-même, mais je n’en avais pas tellement envie, compte tenu de mon âge (81 ans).» La rumeur prétend que l’entente est associée à un don de charité d’une valeur de un million de dollars. Yvan Lebeuf n’a pas vou-lu confirmer ces dires, mais souligne que le terrain vaut une fois et demi ce montant en valeur marchande. «Je ne retire pas d’a-vantages, a insisté l’ex-ingénieur, mais toute la population va en bénéficier.»

Bon an, mal an, la municipalité continue d’acquérir des bandes de terrains par son règlement sur le lotissement, qui oblige de céder un pourcentage de chaque terrain loti à des fins de parc.

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