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Les Grands Prix de la culture des Laurentides

Par Martine Laval


Festival du Film International de Saint-Sauveur

La 3e édition du Festival du Film International de Saint-Sauveur (FFISS) créé par la cinéaste Elyane Aylestock se passait les 8, 9, 10 novembre au Chalet Pauline-Vanier. À l’affiche, 25 courts-métrages tous genres confondus, réalisés par la relève du cinéma des Laurentides et présentés en compétition.

Pour la première année, le FFISS s’associait au Festival International du Film Panafricain de Cannes et présentait hors-compétition, quelques-uns de leurs meilleurs courts métrages. Il est intéressant de voir la différence d’exécution d’une autre culture cinématographique. De façon générale, les courts-métrages, documentaires et documenteurs – dont le sujet est non-représentatif de la réalité -, étaient variés, intéressants et plein d’imagination.

Composé de sa présidente Tetchena Bellange, actrice et réalisatrice (Les Mains noires, Les Boys 3); de Roger Otis, réalisateur (ONF, Route 66 entre autres); et de Marc François Blondin comédien (19-2, L’Auberge du chien noir) le jury, après une période intense d’évaluation, en est venu à la conclusion suivante.

Les gagnants de cette 3e édition du FFISS sont Maxence Bradley, dans la catégorie Meilleur documenteur pour NostradAmos et le prix du Meilleur court-métrage, sélection étudiant, a été remis à Pierre-Philippe Chevigny pour son film Tala. Ces deux personnes se méritent respectivement une nuitée au Manoir Saint-Sauveur et une formation au Regroupement pour la formation en audiovisuel du Québec (RFAVQ). Ces deux jeunes hommes ont également remporté le prix Coup de cœur du public pour ces mêmes réalisations, et se méritent chacun un certificat-cadeau pour profiter du Spa Manoir Saint-Sauveur.

Le 1er prix du FFISS revient à Jean-François

Asselin pour son film Mémorable moi se méritant  lui aussi, une formation au RFAVQ. Le réalisateur était  par contre absent pour recevoir son prix, puisqu’il présentait son court-métrage au Festival du film des Îles-de-la-Madeleine pour lequel il a également été honoré, a-t-on appris. 

Suite à la 3e édition de son Festival, Elyane

Aylestock se dit satisfaite. «La qualité de réalisation des courts-métrages était au rendez-vous. Je suis fière d’encourager la relève et la production locale. J’espère un jour être également en mesure de souligner par un prix, les courts-métrages étrangers présentés au FFISS. Je suis heureuse de pouvoir donner une voix au public en les laissant voter dans la catégorie Coup de cœur. Le cinéma québécois mérite qu’on se déplace pour le voir et qu’on se batte pour qu’il prenne sa place et grandisse. On a tellement de talent au Québec!»

En conclusion, le Festival du film international de Saint-Sauveur grandit d’une année à l’autre et gagne définitivement à être connu de tous… surtout si on se dit cinéphile.

L’équipe du FFISS tient à remercier Tom Farmanian pour son encouragement. Le propriétaire du Cinéma Pine a exceptionnellement ouvert ses portes samedi après-midi, afin de permettre le visionnement de Lac Mystère d’Éric Canuel.

PS: Après avoir assisté aux visionnements du samedi soir, j’aimerais faire une mention particulière aux courts-métrages Les Bollés, pour son originalité et son humour, Entité et Baise-moi mon ami  pour la réflexion qu’ils provoquent, et NostradAmos pour la grande originalité de son scénario et le doute qu’il sème en nous quant à sa possible véracité, bien qu’il soit un docu-«menteur». Bien joué jeunes réalisateurs!

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