Sentiers de plein air : Saint-Sauveur sonde la population
La Ville de Saint-Sauveur a invité la population à participer à un sondage sur le développement et la pérennisation des sentiers. Les citoyens ont jusqu’au 26 juin pour répondre aux questions en ligne. L’objectif est de « définir les bases et les grandes orientations liées au développement et à la pérennisation des sentiers pour les années à venir ».
Le sondage sera suivi d’une consultation des élus municipaux à l’automne prochain, puis de la publication de la « vision des sentiers sauverois » au printemps 2024. « Parallèlement à ça, il y a beaucoup d’ouvrage qui se fait. On travaille sur plusieurs autres projets en même temps », explique le maire, Jacques Gariépy.
Notamment, dans les projets en cours, la Ville travaille sur l’aménagement des passerelles dans les sentiers de la Marquise. En raison des milieux humides, la Ville doit demander des certifications d’autorisation au ministère de l’Environnement, ce qui prend beaucoup de temps, affirme le maire. La Ville travaille aussi sur l’aménagement des sentiers du cap Molson.
« On est en train de dresser un portrait potentiel des stationnements ainsi que des interconnexions entre les pôles. […] Pour les projets comme De Volpi et Walker, le mont Habitant et le mont Christie, on veut juste voir si le sondage va confirmer tout ça pour qu’on aille de l’avant », explique M. Gariépy. Le maire soutient que la Ville travaille activement sur ces pôles.
Les obstacles
Les coûts pour ces aménagements de sentiers sont d’ailleurs importants et ont augmenté depuis quelques années. « Qu’est-ce que la population préfère et privilégie ? On sait que la population veut des sentiers, autant que nous, mais dans une vision à moyen terme, quel sentier on privilégie et où on va mettre nos sous ? », souligne le maire.
L’autre défi est les stationnements. « On a beau avoir des sentiers, mais les gens qui vont se déplacer, ils doivent se stationner en quelque part », indique M. Gariépy. Il faut donc que la Ville procède par exemple à des expropriations de terrains.
Il est aussi complexe d’aménager les sentiers avec les milieux humides. Par exemple, au mont Christie, la Ville aimerait y faire un centre d’interprétation pour la faune et la flore. « Mais ce qui nous arrête, qui nous fait réfléchir, ce sont les coûts. […] Il faut les déterminer en bon gestionnaire, pour maintenir un taux de taxes assez bas. »
Pour obtenir de plus amples renseignements à propos de cette démarche consultative, vous pouvez communiquer avec le Service des loisirs, de la culture et de la vie communautaire, à l’adresse communautaire@vss.ca.