(Photo : Mine Kasapoglu)
Mary-Sophie Harvey s’en promet aux Jeux olympiques de Tokyo.
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Mary-Sophie Harvey croit aux chances canadiennes aux relais féminins

Par Luc Robert - Initiative de journalisme local

Natation olympique

Membre du club Neptune de 2014 à 2018, la nageuse Mary-Sophie Harvey mise sur sa polyvalence pour offrir des performances relevées en natation, aux Jeux olympiques d’été de Tokyo.

L’athlète de 21 ans entend se présenter au Japon sans ressentir de pression. « J’entends utiliser tous mes atouts. Je n’ai pas de spécialité de nage, de sorte que je vais me présenter aux essais en visant le Top 5 aux 5 catégories où je suis inscrite. J’ai espoir de me classer dans toutes les nages, car je suis compétitive. Un peu de chance et on me verra percer individuellement », a souligné l’athlète native de Laval.

C’est toutefois en équipe qu’elle pourrait faire sa marque, après avoir obtenu une 8e place au 4 x 200m de style libre, aux Championnats du monde de la FINA en 2017.

« Je ferai encore partie du 4 x 200m libres. On a des objectifs ambitieux à réaliser. Le groupe féminin est assez fort pour aspirer à un possible podium. Je pourrais aussi participer à un autre relais », espère-t-elle.

Celle qui porte maintenant les couleurs de CAMO Montréal a décidé de prendre une pause d’études, au Collège de Montréal, afin de se concentrer sur son rêve olympique.

« Ce seront mes premiers Jeux olympiques et je suis très excitée : dès l’âge de 10 ans, je criais à qui voulait l’entendre que j’irais un jour aux Olymiques. Ma mère a même conservé les découpures de presse de ma déclaration. Près de 12 ans plus tard, ça se réalise. C’est une satisfaction personnelle, moi qui suit membre de l’Équipe nationale depuis 2012 et qui a passé des catégories junior à senior en 2017. »

Harvey suit les traces de ses parents, tous les deux des nageurs ayant participé aux essais olympiques canadiens.

Cérémonies officielles

La jeune Harvey verra en Asie les mesures anti-virus limiter son expérience olympique. « Je serai triste de rater les cérémonies d’ouverture (23 juillet), car nos compétitions en piscine débuteront moins de 24h après celles-ci. Et en raison des restrictions sanitaires nippones, nous devrons aussi repartir du pays avant les cérémonies de clôture (8 août), dès notre dernière course. Je garde le moral en me disant qu’aux Jeux de 2024, je serai au sommet de mon art et que je pourrai revivre cette magie entièrement », a-t-elle espéré.

Selon l’athlète, le Canada pourrait tirer son épingle du jeu, grâce à certaines restrictions.

« Les athlètes mondiaux ont été habitués aux grandes foules encourageantes, lors des qualifications locales. Je pense que plusieurs seront perdus à Tokyo, où le gouvernement a prévu de tenir les épreuves à huis clos. Le Canada pourrait être avantagé, parce que ça fait des mois que nous compétitionnons sans foule. Nous avons tiré le maximum d’énergie de nous-mêmes, sans être transportés par les spectateurs. »

Entraînement limité

Toujours à cause de la pandémie, l’équipe canadienne de natation a limité les déplacements dans sa préparation.

« On a évité de partir pour une longue période, car on peut rapidement perdre la sensation de l’eau si on passe deux jours sans aller en piscine. C’est comme la « game shape » au hockey. Avec les quarantaines de 14 jours à observer, on a seulement pris part à la Ligue internationale de natation en novembre 2020, ainsi qu’à un camp d’entraînement stable en bulle, pendant un mois à Budapest, en Hongrie. »

« On va tirer le meilleur du calendrier : on part en avion le 16 juillet et on se tiendra loin du mécontentement de la population (50 % contre la tenue des Jeux), mais je les comprend, quand ils endurent une pénurie de vaccins disponibles. On va à Tokyo pour performer. »

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